JUSTICE

Dégradation de l’état de santé de BLA: la  justice Gabonaise mise à l’amende ?

Interné en France depuis plus d’une dizaine de jours, la santé de Brice Laccruche Alihanga ne semble pas s’améliorer. Le poids des jours et heures de procès subit à Libreville dans la cadre de l’opération Scorpion pèse sur lui à telle enseigne qu’il soit contraint de subir plusieurs opérations chirurgicales avant de reprendre sa chimiothérapie. 

Procès BLA: abandon des charges et application de la jurisprudence Ngambia ?  

Après des semaines de tortures physiques et émotionnelles, la justice gabonaise finalement frappée par un soupçon d’humaniste après avoir pris conscience de l’état de santé particulièrement critique de Brice Laccruche Alihanga pourrait-elle finalement abandonner les charges ? C’est la question à l’issue fort probable qu’il convient de se poser, après que l’audience supposée se tenir hier 18 juin, ait été renvoyée sine die par les juges de la Cour Criminelle Spéciale. 

Gabon: cyniques, les juges exigent la constatation par eux-mêmes l’état de dégradation de la santé de Laccruche Alihanga

Atteint d’un cancer, Brice Laccruche Alihanga qui a fait une rechute la nuit dernière, a été interné dans un hôpital de la place. Cette situation a occasionné la suspension du procès dans lequel, l’ancien Directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba comparaît depuis quelques jours. Seul hic, les magistrats qui semblent remettre en cause le diagnostic des médecins, auraient exigé de constater par eux-mêmes la dégradation de la santé de Brice Laccruche Alihanga. Une posture cynique et foncièrement choquante de la justice gabonaise qui semble se déshumaniser quand il s’agit de Brice Laccruche Alihanga. 

Opération Scorpion: les Bonus de la discorde distribués par Ali Bongo, mielleux pour les uns, fielleux pour les autres

Ouvert le 24 mai dernier, le procès des BLA-Boys, du nom des anciens commis de l’Etat tombés en disgrâce après le déclenchement de l’Opération Scorpion fin 2019, a tenu en haleine une partie de l’opinion pendant un peu plus de 2 semaines. Au-delà des différents verdicts contestables rendus ça et là, qui contre Brice Laccruche Alihanga, qui contre Tony Ondo Mba ou encore Patrichi Tanasa, reste une équation à résoudre. Celle de ces bonus pour lesquels certains sont allés en prison pendant que d’autres, sans coup férir, sont en liberté et toujours aux affaires au sein du nouveau pouvoir. 

Évasion judiciaire des Bongo-Valentin: sous fond de menace, le gouvernement dément 

Dans un communiqué rendu public ce 7 juin 2024, Paul-Marie Gondjout, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, a tenu à apporter un sévère démenti aux informations rendues publiques par certains médias, indiquant un supposé deal entre le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, le CTRI et le clan Bongo, en vue d’une probable libération et expatriation de la famille de l’ancien Chef d’État.

Gabon: les révélations de JA sur la possible évasion judiciaire des Bongo-Valentin qui font tressaillir le Gouvernement 

Dans une dépêches publiée le 6 juin, la très informée Jeune Afrique fait des révélations sur un probable deal en cours entre les Bongo-Valentin et le CTRI, sous la houlette du Général-Président Brice Clotaire Oligui Nguema. Ce dernier aurait demandé au clan de l’ancien Président déchu de céder leurs biens et leurs parts dans plusieurs entreprises, en échange de leur liberté. 

Gabon: le cabinet de Me Anges Kevin Nzigou vandalisé 

Le cabinet de l’avocat au barreau du Gabon, Me Anges Kevin Nzigou a fait l’objet d’actes de vandalisme cette nuit du vendredi au samedi, par un individu non encore identifié à ce jour. Selon plusieurs sources concordantes, le nervis aurait tenté de s’enfuir avec un butin composé de plusieurs ordinateurs portables et de nombreux documents importants.

Magistrate ayant trafiqué les PV: le Conseil Supérieur de la Magistrature à l’épreuve d’un véritable scandale judiciaire 

Dans le procès de l’affaire SOGARA impliquant Brice Laccruche Alihanga et plusieurs de ses anciens collaborateurs, l’opinion a été choquée par les révélations de Noël Mboumba, ancien Directeur Général de ladite société, qui a ostensiblement avoué qu’il recevait des ordres de la juge chargée de ce dossier pour mentir et changer ses déclarations, afin de disculper le clan d’Ali Bongo et enfoncer davantage son ex Mentor, BLA. Des révélations extrêmement troublantes, mais qui manifestement n’émeuvent ni le Secrétariat Permanent de la Magistrature, ni le Conseil Supérieur de Magistrature, seules entités habilitées à arbitrer dans ce type de situation, mais qui continuent de briller par un silence effarant sur cette affaire.