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Transition: sous le voile de la dénonciation d’une xénophobie, le CTRI brandit-il le glaive de la répression sur la tête de la presse ? 

Ce 28 juin 2024, le porte-parole du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), le Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi est apparu sur la chaîne nationale pour lire, comme à l’accoutumée, un communiqué du CTRI. Le moins que l’on puisse retenir de cette sortie est que les militaires semblent vouloir désormais museler les médias, tant la tonalité du communiqué N°62 du CTRI ferait implicitement brandir le glaive de la répression sur la tête de plusieurs organes de presse, à la tonalité critique et dénonciatrice.

Référendum: Pour Murielle Minkoue en cas de NON, « le Président tranchera » 

Présente devant la presse ce jour, Murielle Minkoue Epse Mintsa a, par le biais d’une conférence, fait le point sur les activités législatives et réglementaires des conclusions du Dialogue National Inclusif. L’occasion pour la Ministre de la Réforme des Institutions de répondre à plusieurs questions, dont celle sur le futur référendum. A la question de savoir quelle sera la posture des autorités de la Transition dans le cas où le NON l’emportait, la Membre du Gouvernement à laisser entendre que seul le Président de la République décidera. 

Falsification présumée des résolutions du DNI: Ndong Sima a-t-il refilé la patate chaude à Oligui Nguema ?

Le 18 juin dernier, le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, était face à la presse nationale et internationale pour faire le point sur l’actualité politique, économique et social du Gabon, à mi-parcours de la Transition. Interrogé sur la présumée falsification des résolutions du Dialogue National Inclusif par Murielle Minkoue, Ministre de la Réforme des Institutions, le Chef du Gouvernement a d’abord botté en touche, avant de refiler la patate chaude à un autre responsable que lui.

Affaire DGBFIP: entre justice et crédibilité, le CTRI doit aller au bout de sa logique

Depuis les révélations de l’affaire en rapport avec les frères cadets du président de la République s’est installé au sommet de l’Etat comme une sorte d’omerta. Un silence intrigant qui cache difficilement l’inconfort des nouvelles autorités face à cette situation. Un silence qui crédibilise par ailleurs l’idée qu’il se seraient rendus coupables de faits extrêmement graves. Au cas où ce qui se suppute est avéré, le CTRI qui a fait la promesse de l’éthique et de la justice ne doit pas avoir la main tremblante pour prendre les décisions qui s’imposent.  

Jean François Ndong Obiang: « Si Oligui est candidat, il va de soi que d’autres acteurs de la Transition pourraient être candidats »

Invité Afrique de Radio France Internationale (RFI) ce 25 juin 2024, Jean François Ndong Obiang, actuel 1er Vice-président de l’Assemblée Nationale de Transition, y est allé de son analyse de la situation politique gabonaise aujourd’hui. Interrogé sur l’inéligibilité des acteurs de la Transition au futur scrutin présidentiel de 2025, l’ancien Président de la plateforme Alternance 2023 a laissé entendre que le président de la Transition est candidat, il n y a pas de raison que d’autres personnalités politiques ayant participé à la Transition ne le soient pas.

Mesures contestées du DNI: la preuve par trois que le procès fait aux bi-nationaux est infondé 

La commission politique du Dialogue National Inclusif d’avril dernier a sécrété des recommandations pour le moins iniques et attentatoires vis-à-vis des bi-nationaux, les présentant insidieusement comme les principaux responsables de l’état décrépitude actuel du Gabon. Des allégations qui auraient vraisemblablement pris leurs origines dans la mise en orbite par Ali Bongo Ondimba and Cie de certains compatriotes d’origine étrangère, durant leurs 14 années de règne. Seulement, les récents événements au sommet de l’État, impliquant deux frères du Président de la Transition dans des faits supposées malversations financières, viennent d’apporter un sévère démenti aux prétentions des commissaires politiques de la dernière concertation nationale d’Angondjé.

DNI, Loi Électorale et DGBFIP: Laurence Ndong ne sert-elle qu’à lire les communiqués finaux des Conseil des Ministres ?

Depuis son entrée au Gouvernement de la Transition, Laurence Ndong, Ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du Gouvernement, tend à se signaler par une attitude inédite et surprenante, connaissant sa personnalité. L’ancienne égérie de la diaspora et de la résistance du Gabon en France choisit désormais de se taire devant des faits suffisamment graves, qui nécessitent aujourd’hui explications et clarifications au regard de son statut d’opposant et de sa fonction au sein du Gouvernement de Transition

Népotisme: quand Oligui Nguema « donne bouche » aux PDGistes en reproduisant ce pourquoi il les a déposés 

Alors que de nombreux observateurs de la vie politique gabonaise étaient très optimistes à l’idée de voir les militaires accéder au pouvoir, d’autres, au contraire, tiraient la sonnette d’alarme sur la trajectoire que prenait la Transition en cours au Gabon, au regard des nominations et promotions au parfum de népotisme ainsi qu’aux relents fort claniques et  familiaux, vigoureusement décriés sous le régime Bongo-PDG fraîchement tombé. L’actualité récente impliquant deux frères du Président de la Transition dans des faits supposés de malversations financières, donne raison aux PDGistes, qui ont fait tôt d’arguer que le CTRI n’est ni plus ni moins qu’une imposture qui fera pas mieux que l’ancien régime

Gabon: après avoir viré son frère cadet, Oligui Nguema nomme dans la foulée son aîné DG du contrôle budgétaire 

Alors qu’on pensait que le Président de la République, Chef de l’Etat avait tiré les enseignements des nominations copain-copains et des méfaits du népotisme à la tête de l’Etat, ce dernier vient d’apporter la preuve par trois qu’il n’a que faire des récriminations et réquisitions du Peuple. A la faveur du dernier Conseil des Ministres présidé hier, Oligui Nguema a porté son frère aîné, Hugues Mfa Nguema à la tête du Contrôle Budgétaire, une direction nouvellement créée après l’affaire Aurelien Mintsa Mi Nguema.