Libreville, le 20 novembre 2024 – (Dépêches 241). Dans une interview donnée sur Radio France Internationale (RFI) le 14 novembre dernier, le Premier Ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, livrait son opinion sur la posture de son prédécesseur, Alain Claude Bilie-by-Nze, qui s’emploie depuis de longs mois à asséner des critiques sur la gouvernance actuelle du CTRI, très fortement accusé de violer les textes et de ne pas respecter ses engagements. Une situation qui a fait sortir Raymond Ndong de son silence, en arguant que le dernier Premier Ministre d’Ali Bongo Ondimba ne serait en liberté que par la seule magnanimité du Gouvernement de la Transition.
Terré dans le silence après avoir été vertement tancé par le Chef de l’État à Tchibanga en juillet dernier, le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, s’est de nouveau signalé dans les médias. À la faveur d’une interview accordée chez nos confrères de RFI, l’actuel locataire de la Primature a dit tout le mal qu’il pensait de son prédécesseur, en la personne d’Alain Claude Bilie-by-Nze.
Interrogé sur le nouveau positionnement politique de l’ancien porte-parole de la Présidence de la République sous Ali Bongo Ondimba, qui ne s’arrête plus de formuler des diatribes aux militaires au pouvoir à Libreville, Raymond Ndong Sima a soutenu que « De tous les gabonais, Alain Claude Bilie-by-Nze est celui qui peut le moins s’exprimer sur ces questions tellement sensibles (…) Monsieur Bilie-by-Nze est en liberté par la magnanimité de mon Gouvernement qui devrait le poursuivre, mais qui a choisi l’apaisement », a avancé le Chef du Gouvernement de la Transition.
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Rappelant les pratiques de l’ex Député de Ntang-Louli, du temps où il était patron de l’administration publique gabonaise, Raymond Ndong Sima a affirmé « qu’on aurait pu le poursuivre pour atteinte, forfaiture et violation des lois. Ils ont violé la loi. La loi disait qu’on ne peut pas modifier le code électoral en année électorale et il a contresigné ça », a rappelé l’actuel Premier Ministre.
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Une façon pour le nouveau pouvoir incarné par son Premier ministre, de rappeler au dernier chef du gouvernement d’Ali Bongo qu’ils tiennent de lui des éléments susceptibles de le compromettre. Des déclarations qui par ailleurs tranchent avec celles du concerné Alain Claude Bilie-By-Nze lequel, avait indiqué dans une précédente sortie médiatique qu’il n’avait rien à se reprocher par rapport à la justice Gabonaise. Reste à savoir si ces menaces à peine voilées du locataire de la Primature conduiront l’ancien ministre des Affaires Etrangères à édulcorer ses positions contre la Transition.
