Débat télévisé sur le référendum: Raymond Ndong Sima prêt à relever le défi d’Alain Claude Billie-By-Nze

Le débat entre les deux hommes devrait bien avoir lieu ©Montage Dépêches 241

Libreville, le 10 novembre 2024 (Dépêches 241). En réponse au défi lancé il y a quelques heures par Alain Claude Billie-By-Nze, Raymond Ndong Sima s’est dit prêt à débattre avec le dernier Premier ministre d’Ali Bongo, au sujet du projet constitutionnel soumis à référendum le 16 novembre prochain. 

Au cours d’un meeting qu’il animait hier samedi, dans un quartier de la capitale Gabonaise, Alain Claude Billie-By-Nze, partisan du NON pour le prochain référendum constitutionnel, avait invité le Premier ministre à débattre avec lui sur les antennes de la télévision nationale, afin d’édifier les populations sur les enjeux de la consultation référendaire prévue le 16 novembre. 

Sensible au défi lancé par le dernier Premier ministre du Président déchu Ali Bongo Ondimba, Raymond Ndong Sima a adressé une réponse cinglante. «Le procédé est grossier et presqu’amusant tant sur la forme que sur le fond. Ancien Premier Ministre, Monsieur Bilie-By-Nzé, qui semble manifestement avoir perdu ses repères, sait que, s’il veut s’adresser au Président de la Transition ou au Premier Ministre ou au coordinateur de la campagne il doit, pour être pris au sérieux, adresser une correspondance en bonne et due forme à celui avec lequel il veut débattre et donc choisir clairement son contradicteur », a d’abord relevé Raymond Ndong Sima. 

Poursuivant sa missive, il s’est dit prêt à débattre avec Alain Claude Billie-By-Nze. « Cela dit, et pour ne pas laisser prospérer les plaisanteries dont il est coutumier, je suis disponible à n’importe quel moment et n’importe quel jour à débattre avec lui, en ma qualité de coordinateur national de la campagne en faveur du OUI », a-t-il conclu.  

Tous les regards sont désormais tournés vers les chaînes publiques qui gagneraient à organiser ce débat, pour permettre aux populations de saisir les enjeux du prochain référendum constitutionnel d’une part, et, d’autre part, de conforter la démocratie Gabonaise.

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