Gabon: les familles sinistrées du PK8 relogées, quid des autres Gabonais «potentiellement en danger» ?

Ossouka Raponda remettant les clés à la famille sinistrée du PK8 ©DR

Libreville le 15 novembre 2022 – ( Dépêches 241). Comme recommandé par le président de la République, chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, les familles sinistrées et endeuillées par le drame du PK 8 ont été relogées dans la zone de Bikele. Les clés de leurs nouveaux logements leur ont été remises en main propre par le premier ministre, cheffe du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda.  

Au terme de la visite du président de la République, Ali Bongo Ondimba sur les lieux du drame du PK8, ce dernier avait instruit son gouvernement de mettre tout en place aux fins de reloger les familles sinistrées. Une recommandation que le gouvernement s’est empressé de mettre en musique en terminant à la hâte, les logements devant abriter les familles sinistrées. 

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C’est dans cette optique que la patronne de l’administration gabonaise s’est rendue dans les nouveaux logements afin de remettre les clés aux nouveaux récipiendaires. « Conformément aux très hautes instructions du président de la République SE Ali Bongo Ondimba, j’ai remis ce samedi 12 novembre aux familles sinistrées suite au glissement de terrain survenu au PK8 les clés des maisons dans lesquelles elles sont relogées. Les engagements pris sont tenus. Aucun Gabonais n’est laissé de côté », a indiqué Ossouka Raponda. 

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Cette mesure, bien que salutaire, est critiquée en raison du fait qu’elle n’a pu être effective qu’au terme d’un drame qui a emporté de nombreux compatriotes. Sans le passage de vie à trépas des Gabonais, nul doute qu’Ali Bongo Ondimba n’aurait jamais pensé à reloger ces derniers qui depuis des années ont été exposés à la mort avant que celle-ci ne finisse par les emporter. 

Sous un autre angle, plusieurs familles de la même zone « potentiellement en danger » attendent, elles aussi d’être relogées. Reste à savoir ce que fera Ali Bongo et son gouvernement pour ces Gabonais. Où attendent-ils peut-être qu’il y ait des morts pour réagir ?

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