Libreville, le 22 mars 2024 (Dépêches 241). Dans le cadre de la célébration de la journée nationale de l’enseignant, la communauté éducative s’est mobilisée comme il est de coutume, pour rendre un hommage à Martine Oulabou, enseignante décédée il y a 33 ans, au cours d’une manifestation organisée dans le but de réclamer des meilleures conditions de travail pour les enseignants.
Elle est entrée dans l’histoire du Gabon le 23 mars 1992. Ce jour-là, Martine Oulabou, âgée de seulement 33 ans, est décédée alors qu’elle participait à une marche pour réclamer des meilleures conditions d’apprentissage pour les élèves et des conditions de travail décentes pour les enseignants.
Comme il est de coutume depuis son décès, la communauté éducative s’est réunie hier vendredi autour de sa sépulture située à Ekouk, pour lui rendre un hommage mérité dans le cadre de la célébration de la journée de l’enseignant. Occasion pour Magloire Memiaghe, Secrétaire Général par intérim du Syndicat de l’Education Nationale (Sena) de saluer la lutte de l’enseignante décédée. « Le combat de Martine Oulabou a produit des fruits. Car au lendemain de sa mort les écoles sont sorties de terre, les recrutements ont été effectués » s’est-il réjouit.
Le syndicaliste a toutefois invité le gouvernement à poursuivre les efforts en faveur d’une meilleure école Gabonaise. Par ailleurs, il a invité les plus hautes autorités à construire un mausolée sur le site où repose Martine Oulabou.
