Libreville, le 23 mai 2025-(Dépêches 241). Après le verdict rendu le 19 mai dernier par la Cour Internationale de Justice (CIJ) dans le litige foncier opposant le Gabon et la Guinée-Équatoriale sur la souveraineté des Îles Mbanié, Cocotiers et Conga, la réaction du numéro un Gabonais, Brice Clotaire Oligui Nguema, était fortement attendu par le peuple. C’est désormais chose faite, via une publication sur sa page Facebook officielle, le Président gabonais a invité ses compatriotes à « faire preuve de sagesse et de retenue », et de ne pas verser dans des « déclarations précipitées ni aux réactions passionnelles ».
« Suite au verdict rendu le 19 mai 2025 par la Cour Internationale de Justice concernant le différend territorial qui oppose notre pays à la République sœur de Guinée Équatoriale, au sujet des îles Mbanié, Cocotiers et Conga, l’heure n’est pas aux déclarations précipitées ni aux réactions passionnelles », peut-on lire sur la page Facebook du Président de la République Gabonaise. Par ces mots, Brice Clotaire Oligui Nguema, invite ses concitoyens à la mesure, au regard des incidences que ce verdict pourrait avoir sur les deux pays, s’il venait à être appliqué stricto sensu.
« Nous attendons actuellement le retour de nos deux vaillants experts gabonais qui ont participé aux délibérations et qui suivent ce dossier depuis près de 20 ans (…) Je vous demande, en attendant, de faire preuve de retenue et de sagesse », a-t-il réitéré à l’endroit des populations gabonaises. Une manière de faire savoir qu’en temps opportun, des arbitrages devraient être faits et que ce verdict ne devrait pas être commenté avec légèreté.
Pour finir, le Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, Brice Clotaire Oligui Nguema, a tenu à rassurer son peuple, en affirmant que « tout sera mis en œuvre pour préserver la paix dans notre région et défendre les intérêts de notre nation. Nous privilégierons toujours le dialogue et la concertation avec nos voisins équato-guinéens avec qui nous partageons des liens historiques et fraternels », a-t-il conclu sa prise de parole.
