Libreville le 20 octobre 2022-(Dépêches 241). L’exhibitionniste coordinateur général du Samu social Gabonais, Wenceslas Yaba, répond par le mépris et l’impudence aux 150 agents qui réclament leurs émoluments depuis trois ans, après avoir été licenciés, disent-ils, abusivement.
Les caravanes médicales à grand renfort de publicité menées par le Dr Wenceslas Yaba, coordonnateur du Samu Social gabonais, cachent-elles le visage d’un homme cynique et impudent, qui d’ailleurs commence à agacer la tutelle ?
C’est le moins qu’on puisse dire si l’on s’en tient aux déclarations des ex agents du Samu social qui ont tenu un point de presse le 13 octobre à la permanence du Copil Citoyen. Réunis en collectif pour le compte des villes de Libreville, Franceville et Mouilla, 150 agents réclament entre 12 et 26 mois de salaires impayés après avoir été licenciés, disent-ils abusivement. En gros, un montant de 400.000.000 Fcfa est réclamé au patron du Samu Social. Mais ce dernier envoie les agents paître, arguant que c’est l’État qui doit et non lui. Cynisme et mépris en bandoulière, celui qui se vante de faire du bien aux Gabonais se plaît à raccrocher son téléphone lorsqu’il est contacté par un membre du Copil Citoyen pour évoquer ce différend relate ici par Mickolo Orcel Vianney, président du collectif des ex-agents licenciés:
« Ça fait quasiment trois ans que le collectif de trois provinces, Libreville, Franceville et Mouila, nous réclamons nos droits de salaire depuis 12 mois pour certains 18 à 26 mois pour d’autres, c’est autant d’argent que le Dr Wenceslas Yaba n’a cessé de nous dire que c’est l’Etat qui nous doit, or l’Etat n’a pas cessé de payer la structure du Samu social», a-t-il expliqué.
Estimant avoir usé des voies légales depuis 3 ans en vain, le collectif compte désormais sur l’arbitrage des plus hautes autorités, au premier rang desquelles le chef de l’État Ali Bongo Ondimba pour mettre un terme à ce qui s’apparente à une dérive autoritaire du Dr Yaba. « Il s’est dit un bon matin de nous mettre à la porte. Nous avons joué sur la diplomatie en passant par toutes les voix légales. La conférence n’a été organisée que pour attirer l’attention des hautes autorités par rapport à ces méfaits que nous vivons » a appuyé Mickolo Orcel Vianney.
Vivement qu’une solution soit trouvée à ce cynisme et ces velléités d’exclavagisation dont fait montre le Dr Wenceslas Yaba à l’endroit des pères et mères de famille gabonaise. Une attitude qui pourrait s’expliquer par condescendance outrageuse du patron du Samu Social qui se targue de sa proximité supposée avec le président de la République. « Je suis l’Etat, allez -vous vous plaindre où vous voulez », a-t-il l’habitude de répéter selon ses anciens employés.
Depuis trois ans, ces 150 agents sont privés de leurs droits. Ces derniers font face à la puissance supposée du Dr Yaba, que même le ministère de tutelle ne parvient pas à faire plier. Joint au téléphone par la rédaction de Dépêches 241, l’intéressé qui s’est dit occupé a promis rappeler, sans suite.
