Gabon: Oligui Nguema face à la diaspora gabonaise de Turquie

Le Président de la République, Chef du gouvernement Brice Clotaire Oligui Nguema devisant avec la diaspora de Turquie ©ComPrésidentielle

Libreville, le 31 Juillet 2025 – (Dépêches 241). À l’invitation de Son Excellence Recep Tayyip Erdoğan, Président de la République de Turquie, le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, est arrivé ce mercredi 30 juillet à Ankara pour effectuer une visite d’État, marquant sa première venue en Turquie depuis son investiture. En marge de sa visite d’État en République de Turquie, le Président Brice Clotaire Oligui Nguema a tenu à rencontrer la communauté gabonaise résidant sur le sol turc. 

Lors de son discours d’ouverture, l’Ambassadeur du Gabon en Turquie a mis en avant la dimension symbolique de cette rencontre, insistant sur l’engagement permanent du Chef de l’État à être attentif aux préoccupations de la diaspora et sur la contribution essentielle de celle-ci à l’édification d’un Gabon nouveau.

La communauté gabonaise résidant en Turquie a saisi l’occasion de cette rencontre avec le Président de la République pour exprimer ses préoccupations. Devant le chef de l’État, les représentants des Gabonais résidant dans le pays ont dressé une liste de leurs principales attentes. Parmi celles-ci figurent l’amélioration de l’accès aux stages et aux opportunités d’emploi, la simplification des démarches administratives souvent jugées complexes, ainsi que la régularité du versement des bourses d’études. 

À l’écoute et sensible à leurs propos, le Chef de l’État a exprimé sa reconnaissance pour leur engagement et leur sens du patriotisme. Il a garanti que les préoccupations exprimées seront relayées aux instances compétentes afin d’assurer un suivi approprié. 

Le maintien ou la suppression des bourses ne semble pas avoir été abordé par Oligui Nguéma, contrairement à son échange avec la diaspora gabonaise aux États-Unis. En juillet dernier, en marge du sommet organisé par Donald Trump, le Président a rencontré la communauté gabonaise sur place et annoncé l’arrêt de l’attribution des bourses pour les États-Unis et le Canada, invoquant le coût élevé de ces formations et la tendance de nombreux étudiants à ne pas rentrer au Gabon après leurs études. On peut donc en déduire que la Turquie représente un coût moindre pour l’État et que, visiblement, les étudiants gabonais y sont plus enclins à revenir au pays une fois leurs études terminées.

Il est important de souligner que les rencontres régulières entre le nouveau président du Gabon et la diaspora, lors de chacun de ses déplacements à l’étranger, témoignent de sa volonté d’instaurer une véritable relation de proximité avec ses concitoyens et de son intérêt pour leurs conditions de vie hors du pays. Ces initiatives méritent d’être saluées. 

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