Si on vous contait l’histoire de la politique gabonaise, elle serait inéluctablement marquée par des chapitres entiers mettant en évidence chez ses hommes politiques le goût prononcé pour la transhumance et la trahison des idéaux autrefois défendus. Une transhumance presque innée, symbolisée par des alliances aussi surprenantes que improbables. Des alliances qui se font et se défont, souvent au gré des intérêts des acteurs, au gré du vent et des tendances positives.