Gabon : la transition pourrait durer 24 mois selon Raymond Ndong Sima

Raymond Ndong Sima espère une transition de 24 mois © DR

Libreville, le 12 septembre 2023-(Dépêches 241). Le Premier ministre Raymond Ndong Sima lève le voile sur la durée de la Transition au Gabon après le coup d’Etat qui a chassé Ali Bongo du pouvoir le 30 août. Elle pourrait durer 24 mois, a-t-il annoncé, non sans préciser que cette période pourrait  être « légèrement supérieure ou inférieure ».

La durée de la transition politique au Gabon pourrait durer 24 mois. C’est du moins ce que souhaite le Premier ministre Raymond Ndong Sima, nommé le 07 septembre chef du gouvernement par le président de la Transition Brice Oligui Nguema. Outre la poursuite des chantiers prioritaires laissés par l’ancien régime, la principale mission de l’ancien candidat à la présidentielle est la réforme des institutions devant conduire à l’organisation d’élections générales transparentes et apaisées. 

« Il est bon de partir sur un objectif raisonnable en disant: nous avons le souhait de voir le processus aboutir en 24 mois pour qu’on puisse revenir à des élections », a déclaré Raymond Ndong Sima, rapporte le site d’information de Tv5monde, non sans préciser que cette période pourrait  être « légèrement supérieure ou inférieure ».

Notons que des doutes existent sur la participation du Président de la transition Brice Oligui Nguema au prochain scrutin présidentiel, ce d’autant que la charte sur la Transition n’est pas explicite sur le sujet. Raymond Ndong Sima qui dirige un gouvernement composé des civils et des militaires espère que « Les gens qui vont (…) préparer différents textes, discuteront de cet aspect des choses, c’est-à-dire de la durée (de la transition), et de qui est véritablement habilité à se présenter et à ne pas se présenter » a-t-il  expliqué.

Toutefois, l’actuel Premier ministre dont la participation au prochain scrutin présidentiel est compromise du fait de son entrée au Gouvernement de Transition, estime qu’il ne serait pas bon que les militaires se présentent, pour qu’ils soient des arbitres impartiaux et objectifs de l’élection, a-t-il conclu. 

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