Libreville, le 21 novembre 2024 – (Dépêches 241). Dans le prolongement de la convocation délivrée hier puis la prise d’assaut de son domicile par les éléments des forces de l’ordre, une escouade se serait rendue également au siège de l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS) où les bureaux ont été enfoncés et fouillés par la force publique.
C’est une affaire à tomber debout, que ce qui est en train de se passer depuis hier entre les nouvelles autorités et l’homme politique et d’affaire Hervé Patrick Opiangah. Après la convocation reçue hier par ce dernier délivrée par la direction des Affaires criminelles pour une affaire supposée d’inceste, c’est le siège de la formation politique de l’ancien ministre des Mines qui a été pris d’assaut par les éléments de la police judiciaire.
Si on ignore si ces derniers avaient un mandat de perquisition, il ressort des faits corroborés par un cadre du parti que les limiers se sont présentés vers 22h au siège sis à Owendo demandant les clés au gardien. « Quand ils sont arrivés, ils m’ont demandé d’ouvrir le portail auquel cas ils me feraient du mal. Après avoir ouvert, ils m’ont demandé quand est ce que le patron est arrivé ici. Je leur ai dit que depuis un moment, il n’est pas venu ici. C’est ainsi qu’ils ont enfoncé les différentes portes dont son bureau pour fouiller avant de repartir », a indiqué le gardien des lieux à un cadre du parti.
Des faits d’une certaine gravité qui semblent corroborer l’idée qu’il ne pourrait s’agir là que d’une vaste fumisterie dans le but de régler des comptes à Hervé Patrick Opiangah. Sinon on aurait du mal comprendre pourquoi dans une affaire de mœurs et d’inceste présumé, les locaux du parti politique du concerné ont été pris d’assaut, les portes cassées et les bureaux fouillés ? Que cherchent-ils ? Les éléments susceptibles de confondre HPO dans l’affaire pour laquelle il doit être entendu se trouvent-ils dans la documentation liée à son parti politique ?
Alors qu’il doit être entendu ce jour , plus les jours passent, plus les méthodes choisies par les enquêteurs laissent à désirer et s’écartent du domaine légal. À noter que dans la même nuit, le domicile d’Hervé Patrick Opiangah a été pris d’assaut par les forces de l’ordre et fouillé de fond en comble par les éléments de la Garde Républicaine et de la Police Judiciaire.