Libreville, le 23 mai 2024 (Dépêches 241). Plus d’une semaine après le début annoncé de sa présumée grève de la faim, Ali Bongo Ondimba aurait été autorisé à communiquer avec son épouse Sylvia, rapporte une source de Radio France Internationale (RFI). Une nouvelle qui pourrait faire grand bruit dans l’opinion publique, si elle venait à être confirmée, car elle indiquerait en substance que les nouvelles autorités du pays auraient cédé au chantage de l’ancien Chef d’État.
Le 14 mai dernier, l’opinion apprenait la décision d’Ali Bongo Ondimba, l’ex Président de la République, d’entrer en grève de la faim, en signe de protestation contre les présumés actes de tortures infligés à son épouse Sylvia et à son fils Noureddine à la prison centrale de Libreville. Quelques jours après cet acte, le fils de feu Omar Bongo aurait obtenu de la part des autorités de la Transition, l’autorisation de communiquer avec sa femme Sylvia Bongo. C’est en tout cas ce que rapporte une source digne de foi à RFI, citée par notre confrère Gabon Media Time (GMT).
L’audace et la témérité d’Ali Bongo Ondimba auraient donc fini par faire fléchir les autorités de la Transition. Selon la même source de Radio France Internationale (RFI) citée par notre confrère de GMT, Ali Bongo Ondimba « en avait marre. Il voulait voir son épouse », rapporte-t-elle. En entamant une grève de la faim, le Président déchu souhaitait mettre sous pression les nouvelles autorités du pays pour entrer en contact avec sa femme. Ce serait désormais chose faite.
En accédant à ce qu’on peut légitimement qualifier de chantage d’Ali Bongo aujourd’hui, le Président déchu aurait remporté une première bataille face aux nouvelles autorités du pays dont le manque de fermeté commence à faire jaser. L’opinion espère toutefois que le CTRI ne cédera plus à tous les caprices du fils de Patience Dabany.
