Libreville le 21 Février 2022 – ( Dépêches 241 ). Le Centre des libéraux réformateurs (CLR) a fait part de ses ambitions pour les élections générales de 2023. En effet, ce parti politique de la majorité espère, à tout le moins, faire autant qu’en 2013, année au cours de laquelle le CLR était arrivé en tête dans deux arrondissements sur les 6 que compte Libreville, lors de l’élection municipale.
Le weekend écoulé, la déléguée générale du Centre des libéraux réformateurs, Nicole Assélé, a dirigé une réunion des cadres du parti afin de fixer les ambitions de cette formation politique de la majorité, en vue des élections générales de 2023. Clairement, l’écurie de Jean Boniface Assélé souhaite faire mieux qu’en 2013, année au cours de laquelle le CLR avait raflé la mise lors des élections locales dans les 3ème et 6ème arrondissements de Libreville, empêchant ainsi le Parti démocratique Gabon (PDG) d’obtenir la majorité absolue.
« Le CLR doit faire tout aussi bien qu’en 2013, si ce n’est mieux » a déclaré la Nicole Assélé. Ainsi, cette rencontre a sonné la mobilisation des militants et sympathisants du parti. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la fille de Jean Boniface Assélé tente de dépoussiérer un parti qui fêtera ses 30 ans en 2023.
Pour ce faire, au cours de cette réunion, Nicole Assélé a jeté les bases de la nouvelle stratégie du parti, afin de s’affirmer comme l’une des principales forces politiques de la majorité présidentielle. « En considération du cap fixé, j’ai instruit le Secrétaire général et Délégué général adjoint 1 chargé des questions électorales, d’examiner toutes les propositions et idées susceptibles de permettre au CLR de redorer son blason », a-t-elle poursuivi.
Quoi que le parti affiche légitimement ses ambitions pour les futures échéances électorales, il convient de souligner que le CLR traverse actuellement une période d’incertitude, marquée par une guerre de leadership à la tête du parti. Une situation amplifiée par les sorties ostensibles de son fondateur Jean Boniface Assélé. Lesquelles sèment quelquefois le doute sur le véritable positionnement politique du CLR.