
Libreville, le 07 juillet 2022-(Dépêches 241). Les anciens agents de la banque gabonaise de développement (BGD), chlochardisés depuis la liquidation de leur entreprise, ont observé un mouvement d’humeur le 05 juillet pour réclamer le paiement intégral de leurs droits légaux ainsi que le reliquat des salaires.
Plusieurs anciens agents de la banque gabonaise de développement, en cours de liquidation, se sont réunis le 05 juillet à Libreville pour observer un mouvement d’humeur en raison du non paiement de leurs droits légaux. Sur 150 agents, seuls 50 ont reçu leurs émoluments lors de la première phase de paiement. Les 100 autres broient du noir depuis plusieurs mois.
Le vice-président du collectif des anciens agents de la BGD, Alain Minkue, n’a pas caché ses craintes et pointe la responsabilité du liquidateur Richard Lariot Ombeny, qui dit-il brille par des promesses non tenues. « Il nous avait fait comprendre que nos droits devaient être payés au plus tard au mois de mai. Après, il nous a reçus pour nous dire que c’est maintenant la fin du mois de juin. Le mois de juin vient de terminer, mais il ne nous a rien dit. Aujourd’hui, nous venons d’entamer le mois de juillet, et nous craignons qu’une fois la liquidation terminée, nous ne percevions rien. », a-t-il expliqué.
Ces agents réclament en effet le reliquat de plusieurs mois de salaires impayés ainsi que le paiement de leurs droits légaux. Craignant ne plus pouvoir rentrer en possession de leurs émoluments, lesdits agents sollicitent l’intervention du Président de la République Ali Bongo Ondimba et promettent dans le même temps de maintenir leur mouvement d’humeur jusqu’au paiement de leurs droits. «Nous ne voulons pas que nos droits soient bafoués. Nous allons observer le mouvement d’humeur jusqu’à ce qu’on nous paie nos droits », prévient Alain Minkue.
Rappelons que la liquidation de la BGD est en cours depuis septembre 2018. Créée en juin 1960, son capital libéré a atteint 25,200 milliards de FCFA avant sa chute vertigineuse en 2010. Pour acter la fin de ses activités, les bâtiments de Libreville et Franceville ont été vendus au Trésor public.