12è Congrès ordinaire du PDG : Ali Bongo promet « un Gabon ambitieux, plus fort, plus grand »

Un peu plus chaque jour, Ali Bongo Ondimba se rapproche de l’officialisation de sa candidature pour 2023 © DR Page Facebook PDG

Samedi 24 décembre 2023-(Dépêches 241). Le président sortant Ali Bongo Ondimba prend part au 12eme congrès ordinaire de son parti depuis vendredi. S’il ne s’est pas encore officiellement porté candidat à sa propre succession, le fils d’Omar Bongo dit être en train de préparer le Gabon d’après. Un Gabon qu’il espère « ambitieux, plus fort, plus grand »

Le parti au pouvoir a tenu son 12e  congrès ordinaire les 23 et 24 décembre. Le 1er du genre depuis l’AVC d’Ali Bongo, chef de file du Parti Démocratique Gabonais. C’est sans doute pour cette raison qu’il marque la « renaissance » de cette écurie, après des années de turbulences et d’incertitudes. 

Alors que le chef de l’Etat  boucle péniblement son 2ème mandat, soit 14 ans à la tête du Gabon, tout semble indiquer que le fils d’Omar  n’est pas prêt de passer la main. Bien au contraire, il dit être en train de préparer « le Gabon d’après »

Face aux militants réunis au stade d’Angondjé pour la circonstance, Ali Bongo en a profité pour vanter son bilan basé essentiellement sur la lutte pour le climat, et le combat de l’égalité femmes/hommes faisant du Gabon, dit-il, un acteur majeur respecté sur le plan diplomatique. Quid de la construction  des routes ? Des universités ?  Que fait-il alors que le chômage des jeunes dépasse les 30% ? De la vie chère ? De l’insécurité galopante ? Des détournements de fonds publics ? Des inondations ? etc. Pour l’heure, les Gabonais n’en savent pas plus. 

Ali Bongo se donne toutefois le droit de rêver grand pour le Gabon. «  Nous sommes tous ici réunis pour préparer le Gabon d’après. Un Gabon plus ambitieux, plus fort, plus grand ! », a-t-il lâché à ses militants. Non sans demander à ces derniers de l’aider à réaliser ses grandes ambitions. « Je compte sur vous, sur votre travail pour m’aider. Aider le Gabon à aller encore plus haut et encore plus loin », a-t- poursuivi.  

En effet, Ali Bongo ne fait plus mystère de son ambition de conserver le fauteuil présidentiel. Ce d’autant que la Constitution gabonaise ne prévoit pas une limitation de mandat.

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