Libreville, le 27 décembre 2022 – (Dépêches 241). Décidé à implémenter une nouvelle dynamique basée sur l’union et un engagement sincère au tour de la future candidature du chef de l’État Ali Bongo Ondimba, le duo Nzegho Diecko et Mvourandjiami a, au cours du dernier congrès, démontré sa capacité de mobilisation et sa mainmise évidente dans la réorganisation du parti au pouvoir.
Le duo Steeve Nzegho Diecko, secrétaire général (SG) du Parti Démocratique Gabonais (PDG) et Cyriaque Mvourandjiami Directeur de cabinet (DC) politique d’Ali Bongo, tient manifestement les rênes du parti au pouvoir. Tout semble indiquer en effet, que ces deux responsables politiques, bien déterminés à imprimer leur marque au sein des arcanes du parti, ont toute la confiance du chef de l’État Ali Bongo Ondimba.
Et ils ont tenu à le démontrer par une réorganisation profonde des instances dirigeantes du parti au terme du dernier congrès ordinaire. En effet, 50% des effectifs du secrétariat général du parti a été limogé 9 mois seulement après leur nomination. On note, entre autres, l’éviction du très zélé Michel Philippe Nze du poste de secrétaire général adjoint, de même que Alain Bakoungou. Aussi, cinq des neuf secrétaires nationaux ont également été remerciés. Une surprise toutefois, le départ de l’ancienne ministre des Affaires sociales Prisca Koho Nlend soutien indéfectible du chef de l’État, remplacée par Samuel Maléla pour le compte de l’Ogooué Ivindo.
Par ailleurs, les cinq conseillers d’Ali Bongo auprès du secrétaire général Steeve Nzegho Diecko ont été maintenus. Il s’agit de Ian Ghyslain Ngoulou, Yann Koubdje, Ali Mohamed Saliou, Jessye Ella Ekogha et Marc Logan Tchango. Ce dernier se dit d’ailleurs prêt à « participer à l’atteinte des objectifs inhérents à la construction d’un Gabon plus juste et plus prospère », conformément aux orientations du chef de l’État.
Le moins que l’on puisse dire, est que le duo Steeve Nzegho Diecko et Cyriaque Mvourandjiami tient de mains de maître les rênes du parti démocratique gabonais, faisant de la loyauté et la fidélité des points forts de cette écurie, au-delà des considérations ethniques comme se fut le cas dans le passé.
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Doit-on y voir là, une manifestation de la fameuse « renaissance » du parti des masses ? D’aucuns répondent par l’affirmative quand d’autres y voient au contraire une volonté de ce duo de faire main basse sur le parti cher à Omar Bongo Ondimba. De quoi faire des mécontents comme c’est le cas de Magloire Ndong Nguema, militant de l’une des fédérations de la Noya qui estime que « Le Distingué camarade président laisse trop faire ; nous savons que le SG et le DC du DCP ont, à travers leurs nominations, gaspillé le parti. Je vous le dis », a-t-on pu lire sur Gabonreview.
