Paix et sécurité: le Payncop plaide pour les organisations de la société civile au Kenya

Payncop se déploie au Kenya © DR

Libreville, le 9 mai 2023 (Dépêches 241). En séjour à Nairobi au Kenya pour le dialogue politique consultatif de la Commission de l’Union Africaine, le Payncop ( Réseau Panafricain pour la Culture de la Paix)  a plaidé pour la formation et la mobilisation des ressources en faveur des organisations de la société civile engagées sur les questions de paix et de sécurité sur le continent.

Promouvoir la production et la diffusion des pratiques et connaissances sur l’agenda jeunes, paix et sécurité par l’échange entre les jeunes artisans de la paix et la communauté des chercheurs, étaient les objectifs visés par les organisateurs de cette rencontre. A savoir  le département paix et sécurité de l’ Union Africaine dans le cadre du Programme Youth for Peace. Cette rencontre tenue du 3 au 5 Mai, avait également pour objectif de créer une plateforme d’échanges et de connaissances entre les artisans et la communauté des chercheurs engagés dans cette thématique de recherche. Le tout avant de faire des recommandations pour une mise en œuvre effective de l’agenda paix et sécurité en Afrique. 

 « Au-delà des discussions et des échanges que nous avons eu avec les autres participants nous avons essentiellement plaidé pour la formation et la mobilisation des ressources au profit des organisations engagées dans les questions de paix et de sécurité en Afrique. La formation et les moyens constituent une priorité pour la mise en œuvre de l’agenda paix et sécurité en Afrique » explique Jerry Bibang, secrétaire permanent du Payncop, jeune ambassadeur de la paix au sortir des travaux.

Ce dernier de poursuivre . « S’agissant des moyens humains les jeunes se sont mobilisés dans différents pays. Leur travail est indéniable. La Résolution 2250 reconnaît d’ailleurs ce leadership des jeunes sur les questions de paix et de sécurité. Toutefois leurs moyens sont limités », a ajouté Jerry Bibang. 

De nouvelles perspectives ont également été abordées durant ces travaux qui ont réuni une trentaine de participants, telles que les jeunes et l’intelligence artificielle, jeunes et redevabilité ou encore jeunes et justice traditionnelle. 

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