Libreville, le 05 juin 2023-(Dépêches 241). Le chef de l’État sortant Ali Bongo a séjourné récemment dans la province septentrionale. Comme lors des précédentes étapes de sa tournée républicaine, le président de la République y a réalisé de nombreuses promesses, avec la certitude qu’elles ne seront jamais tenues, au même titre que l’université d’Oyem, l’un des innombrables éléphants blancs du fils d’Omar Bongo.
Entamée le dimanche 2 juillet, la tournée dite républicaine du président sortant Ali Bongo Ondimba dans la province du Woleu-Ntem s’est achevée hier mardi. Cette tournée septentrionale aux allures de campagne présidentielle a été l’occasion pour le fils d’Omar Bongo de faire de nouvelles promesses. Des promesses qui pourraient effectivement ne jamais être tenues.
Suivant les traces de son père, Ali Bongo promet en 2010 de relancer la construction de trois nouvelles universités dans le pays. Il s’agit des universités de Mouila, Port Gentil et Oyem. Plus d’une décennie après, l’héritier du clan Bongo n’a pas fait mieux que son prédécesseur. Aucun de ses projets n’a été livré. Il convient de souligner qu’en 14 ans de magistère, Ali Bongo a promis à la jeunesse gabonaise la construction de 7 nouvelles universités. Quasiment toutes sont restées jusqu’ici au stade des maquettes.
Que va-t-il encore promettre aux populations d’Oyem ? Qu’est-il capable de réaliser à deux mois des échéances électorales ? Pour cette excursion dans la province septentrionale, Ali Bongo s’est contenté d’annoncer le lancement des travaux de bitumage de la route du quartier Methui, afin de désenclaver ce grand quartier d’Oyem. Rien de surprenant pour un président qui peine à faire son bilan pour justifier ses 7 dernières années passées à la tête du pays.