Mairie de Libreville: Rapontchomb0 enjoint les les populations à nettoyer les devantures de leurs maisons sous peine de sanction

Judes Ibrahim Rapontchombo, le délégué spécial de la mairie de Libreville © DR

Libreville, le 13 décembre 2023 – (Dépêches 241). Devant l’état insalubre des voies publiques à proximité desquels sont érigés des commerces et des logements individuels, Judes Ibrahim Rapontchombo, le délégué spécial de la mairie de Libreville, a ordonné que les propriétaires des maisons et des magasins prennent sur eux la responsabilité de nettoyer leurs devantures. 

Excédé et certainement ulcéré par l’insalubrité ahurissante de la commune de Libreville renforcée en cela par l’état des devantures de plusieurs maisons et commerces, le général de Brigade Judes Ibrahim Rapontchombo a pris une décision forte en indiquant aux « populations et aux opérateurs économiques qu’ils  ont pour obligation d’entretenir les sols qu’ils occupent en parfait état de propreté », nous apprend notre confrère Top Info Gabon. 

Cette opération s’effectuera par les concernés « jusqu’aux limites mitoyennes de la concession, y compris les trottoirs, les caniveaux ouverts ou couverts » poursuit le communiqué. Le délégué spécial de la Commune de Libreville a tout de même précisé que la chaussée, seule, reste à la charge de la mairie de Libreville. Dans le même temps, Judes Ibrahim Rapontchombo exige des populations et des tenanciers des commerces de « procéder au ravalement des façades, bâtiments, commerces et habitations », indique le communiqué. Ce dernier de préciser, en outre, qu’en cas de non respect de ces consignes, les contrevenants s’exposent aux sanctions de la loi. « Tous les citoyens et opérateurs économiques cités supra sont-ils astreints au strict respect desdites mesures », a-t-on pu lire. 

Cette mesure annoncée par le délégué spécial de la Commune de Libreville, le général de Brigade, Judes Ibrahim Rapontchombo a fait réagir positivement autant qu’il a fait grincer des dents. D’aucun évoquant même une supposée taxe de 30.000 Fcfa, prélevée par la mairie et destinée justement aux nettoyages de devantures. « La Mairie de Libreville prélève une taxe pour le nettoyage des trottoirs et devanture des opérateurs économiques de 30 milles le mois, cependant ces devantures ne sont jamais nettoyées ou et les caniveaux ne sont jamais curées. Où va cet argent ? », s’interroge un internaute. 

La question qui en bon droit se pose, doit donner lieu à une réponse des responsables de commune de Libreville si tant est que le prélèvement de cette taxe soit effective.

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