Libreville, le 28 octobre 2024 – (Dépêches 241). Dans le cadre des journées de sensibilisation sur les grossesses précoces et la précarité menstruelle qu’elle organise les 28 et 29 octobre 2024, l’association des anciens du Lycée National Léon Mba s’est entretenue ce jour avec les élèves du lycée éponyme. Durant plus de 2 heures d’horloge, les intervenants ont sensibilisé et donné plusieurs informations utiles pour prévenir et éviter le phénomène des grossesses précoces chez les jeunes filles, majoritairement en âge d’être encore scolarisées.
Ce lundi 28 octobre 2024 a marqué le début des journées de sensibilisation sur les grossesses précoces et la précarité menstruelle organisées par l’association des anciens du Lycée National Léon Mba. Deux jours durant lesquels vont se tenir des ateliers interactifs, des discussions éducatives sur la santé, la protection et le bien-être des jeunes filles, afin qu’elles soient suffisamment édifiées sur les dangers et les conséquences éventuelles des grossesses précoces.
« Aujourd’hui les grossesses précoces sont une réalité en milieu scolaire. Il était important pour nous aujourd’hui de venir transmettre des connaissances aux élèves sur ce qu’on entend par les grossesses précoces, les dernières statistiques dévoilées par l’UDSG, les causes, les conséquences et enfin les cas particuliers d’accouchements et de grossesses », a d’abord déclaré Madame Kombila Kombila Bertille Nadia, consultant international en santé sexuelle et de la reproduction des adolescents et des jeunes, par ailleurs ancienne élève du Lycée National Léon Mba.
Poursuivant sur les raisons qui ont motivé la tenue de ces journées de sensibilisation au sein de leur ancien établissement, Bertille Nadia Kombila Kombila a soutenu « qu’au-delà de tout l’objectif visé est d’amener les jeunes scolarisés à adopter des comportements plus responsables, c’est-à-dire déjà commencer par repousser au maximum l’âge d’entrée dans la sexualité pour éviter que la maternité précoce n’ait un effet sur la poursuite de leur scolarité », a renchéri l’experte.
Une première journée qui a été très interactive, avec notamment une forte participation des élèves qui se sont montrés réceptifs aux informations et aux conseils donnés par les intervenants. « Nous avons noté avec satisfaction que tout le monde a pu participer. Tout le monde s’est senti concerné (…) au vu de leurs réactions et des échanges interactifs on se dit qu’il y a assurément des personnes qui ont noté le bon message et apporteront aux camarades qui ne sont pas arrivés. Car il s’agit aussi de se retrouver dans un processus de chaîne en matière de promotion de comportements responsables », a conclu Madame Bertille Nadia Kombila Kombila.