Libreville, le 3 décembre 2024 – (Dépêches 241). C’est le chiffre aussi alarmant qu’effrayant donné par le programme national de lutte contre les infections sexuellement transmissibles. En moyenne 2000 personnes porteuses du VIH disparaissent et ne bénéficient pas des suivis et de soins appropriés chaque année, avec le risque de propager la maladie.
Alors que le monde entier célébrait la journée mondiale du SIDA le 1er décembre dernier, l’entité locale en charge de la lutte contre la pandémie du VIH/SIDA au Gabon, le Programme National de Lutte contre les Infections Sexuellement Transmissibles (PNLIST), a fait des révélations particulièrement troublantes chez nos confrères de l’Union.
D’après les responsables de cette structure, pas moins de 2000 personnes porteuses du VIH disparaîtraient chaque année, sans laisser de nouvelles. En clair, des milliers d’individus séropositifs s’évanouissent dans la nature tous les ans, se refusant de continuer à suivre leur traitement au sein des différentes Centres de Traitements Ambulatoires (CTA) où figurent leurs dossiers.
Une situation qui fait clairement courir un risque très élevé de propagation de la maladie, notamment au sein d’une population jeune aux comportements sexuels souvent irresponsables. Gageons que le Ministère de la Santé et le PNLIST implémentent des solutions adéquates pour retrouver ces personnes séropositives, afin de les faire suivre régulièrement et minimiser les risques de propagation.