Panthères: « On a fait croire aux joueurs qu’ils étaient plus puissants que l’institution Equipe Nationale », souligne Mouyouma sur les cas Boupendza, Ndong et Poko 

Interpellé sur les cas des anciens cadres de la sélection, Mouyouma a indiqué que la discipline et le respect de l’équipe doivent prévaloir ©Dépêches 241

Libreville, le 16 décembre 2024 (Dépêches 241). À l’occasion d’une rencontre avec les journalistes il y a quelques jours dans un hôtel de la place, Thierry Mouyouma est revenu sur la situation d’Aaron Salem Boupendza, Didier Ibrahim Ndong et André Biyogo Poko. Le sélectionneur national a semblé fermer la porte à un retour de ces trois anciens piliers, au sein de la tanière. 

La qualification pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations désormais acquise, le sélectionneur de l’équipe nationale de football fanion du Gabon, a réuni vendredi dernier la presse dans un hôtel de la place, à l’effet d’échanger entre autres, sur le bilan de la dernière campagne éliminatoire ou encore les perspectives, à la veille de la reprise des éliminatoires de la Coupe du monde. 

LIRE AUSSI:  Panthères du Gabon: les excuses opportunistes et impudentes de Boupendza, 7 mois après ses injures contre Mouyouma 

Cette rencontre a également été l’occasion pour Thierry Mouyouma, d’évoquer la situation de d’Aaron Salem Boupendza, Didier Ibrahim Ndong et André Biyogo Poko, trois anciens cadres de l’équipe nationale. Dans le langage franc qu’on lui connaît, le technicien Gabonais, a expliqué l’absence desdits joueurs lors des derniers matchs éliminatoires de la CAN, par le fait qu’ils ont fait montre d’une indiscipline notoire couplée à un manque de patriotisme proche de la trahison, lorsqu’ils ont volontairement refusé de répondre aux convocations et se sont permis de célébrer dans une vidéo devenue virale, une contre performance de l’équipe nationale. «Les images de Didier Ndong, André Biyogo Poko et Aaron Boupendza célébrant un but du Kenya contre le Gabon ont choqué leurs coéquipiers », s’est indigné Thierry Mouyouma avant d’ajouter « Ce type de comportement ailleurs est comparable à de la trahison », a-t-il ajouté. 

LIRE AUSSI: Affaire Boupendza: de la nécessité de sacraliser la sélection nationale autour des valeurs de discipline et de rigueur 

Déterminé à redorer l’image de marque de l’institution équipe nationale, Thierry Mouyouma a réaffirmé sa volonté de mettre un terme aux privilèges au sein de la tanière. « Le problème est qu’on a fait croire aux joueurs qu’ils étaient plus puissants que l’institution équipe nationale. En conséquence, ils ont pris l’équipe nationale en otage », a souligné l’ancien défenseur tout en précisant que son objectif était de préserver un climat sain au sein de l’équipe nationale. « Nous ne sommes pas la première Nation qui préserve sa sélection des guerres intestines », a conclu le technicien. 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*