Congrès du Parti Démocratique Gabonais: Blaise Louembe prend la place d’Ali Bongo à la tête du Parti 

Blaise Louembe est le nouveau Patron du PDG ©DR

Libreville, le 31 janvier 2025 – (Dépêches 241). Le Parti Démocratique Gabonais (PDG), ex formation politique au pouvoir, a tenu ce 30 janvier 2025 son 13ème congrès extraordinaire. À l’issue de ce dernier, l’organigramme dudit Parti a connu d’importants changements, avec en toile de fond l’éviction d’Ali Bongo Ondimba à la tête de celui-ci, remplacé par Blaise Louembe.

Le Parti fondé par Albert Bernard Bongo, devenu El Hadj Omar quelques années plus tard, vient d’entrer dans un nouvel âge. Après avoir été dirigé pendant 41 ans par son Président-Fondateur et 15 ans par son fils Ali Bongo Ondimba, le Parti Démocratique Gabonais (PDG) enregistre un troisième Président, après les conclusions de son 13 ème congrès extraordinaire, en la personne de Blaise Louembe.

Ce treizième congrès extraordinaire du Parti des masses visait à statuer principalement sur la situation du désormais ex Distingué Camarade Président Ali Bongo Ondimba. En effet, depuis son AVC en octobre 2018 et la prise de pouvoir par les militaires le 30 août 2023, l’ancien Président du PDG est désormais reclus dans sa résidence surveillée de la Sablière, incapable de tenir sa place et son rôle premier responsable de cette famille politique. Toute chose qui aurait conduit à ce congrès décisif pour son remplacement au sommet du Parti.

Pour de nombreux observateurs politiques, le choix de celui qu’on appelle affectueusement « Zidane » serait une volonté de confier la gestion du Parti à un natif de l’Ogooué-Lolo, province qui a vu naître ce Parti, un 12 mars 1968 au bord de la rivière Bouenguidi. Hiérarque du Parti ayant fait toutes ses classes, plusieurs fois membres du Gouvernement, ancien Trésorier Payeur Général de la République, Blaise Louembe cochait toutes les cases pour accéder à ce poste. 

Reste désormais à savoir quelle sera la trajectoire donnée au parti sous l’impulsion de Blaise Louembe et comment compte t-il le diriger dans un contexte de crise politique et institutionnelle marquée par une transition militaire et ce à deux mois seulement du prochain scrutin présidentielle.

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