Libreville le 3 décembre 2021 (Dépêches 241). A moins de deux ans de l’élection présidentielle, la question de l’amélioration du processus électoral, en plus de la célébration des 30 ans de la Cour constitutionnelle, ont été évoquées, hier au palais présidentiel, par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, et une délégation de la Cour constitutionnelle conduit par sa présidente Marie Madeleine Mborantsuo.
Une délégation de la Cour constitutionnelle conduite par sa présidente, Marie Madeleine Mborantsuo, a été reçue jeudi 02 novembre au Palais du bord de mer par le président de la République Ali Bongo Ondimba. Deux sujets étaient à l’ordre : la célébration prochaine des 30 ans de la Cour constitutionnelle, et la question de l’amélioration du processus électoral.
Cette cérémonie d’anniversaire organisée en marge de la prochaine rentrée solennelle de l’Institution, sera marquée par la tenue d’un colloque. L’occasion sera ainsi donnée aux juges constitutionnelles de réfléchir à l’amélioration du processus électoral. « Souvent les citoyens ainsi que les acteurs politiques attendent la dernière minute pour réfléchir à la question électorale alors qu’il y a suffisamment de temps pour que les uns et les autres puissent voir dans quelle mesure le processus électoral peut être amélioré », pointe Marie Madeleine Mborantsuo.
Rappelons que la Cour constitutionnelle est souvent tancée pour son manque d’impartialité dans l’arbitrage des contestations post-électorales. En 2016 lors de la dernière élection présidentielle, le candidat malheureux Jean Ping n’avait d’ailleurs qualifié l’institution présidée par Marie Madeleine Mborantsuo de « tour de Pise », agacé par le fait qu’elle se prononce toujours en faveur du candidat du parti au pouvoir. Ce même pouvoir qui nomme la présidente, et l’ensemble des juges constitutionnels.