Pour le porte parole de la présidence la sortie de Jean Ping est un non évènement ©DR
Libreville, le 24 février 2022 (Dépêches 241). Le porte-parole de la Présidence de la République, Jessye Ella Ekogha, estime que l’opposant Jean Ping vit dans un monde chimérique, et tente d’exister médiatiquement en évoquant à nouveau la vacance du pouvoir. Une stratégie politique passée de mode, d’autant que le président de la République, Ali Bongo Ondimba, démontre chaque jour, qu’il exerce pleinement la fonction présidentielle au niveau national et international.
Au cours de sa traditionnelle conférence presse tenue le 23 février, le porte-parole de la Présidence de la République, Jessye Ella Ekogha, a réagit à la dernière sortie médiatique de l’opposant Jean Ping. Lequel a une nouvelle fois demandé à la Cour Constitutionnelle de déclarer la vacance du pouvoir. Estimant qu’Ali Bongo ne serait plus en capacité de diriger le Gabon.
Mais pour le conseiller d’Ali Bongo, les propos de l’opposant Jean Ping sont passés de mode et n’ont de sens que dans son monde chimérique. « La vacance du pouvoir, c’est un disque qui est raillé. C’est quelque chose que beaucoup d’acteurs politiques répètent. Et répéter 100 fois un mensonge, ça n’en fait pas une vérité. », déplore-t-il. Et de poursuivre, « on n’a l’impression que certains acteurs politiques, pour tenter d’exister médiatiquement, sont amenés à faire des déclarations tapageuses. », pointe-t-il.
LIRE AUSSI: Jean Ping: « Je demande aux Institutions habilitées par la Constitution de déclarer la vacance du pouvoir »
En effet, pour Jean Ping « Ali Bongo n’est plus en capacité de gérer sa propre santé, encore moins de gérer le pouvoir usurpé, au point de servir de marionnette à de nouveaux usurpateurs, qui livrent le pays aux enchères », avait-t-il déclaré. De quoi faire réagir le communicant du chef de l’Etat, lequel considère Jean Ping comme un homme perdu et esseulé, qui voit chaque jour sa coalition se dépeuplée au profit du Parti démocratique gabonais (PDG). De ce fait, en réclamant la vacance du pouvoir, le candidat malheureux à l’élection présidentielle 2016, montre clairement qu’il est en perte de vitesse, et porte en bandoulière un discours qui ne galvanise plus.
D’ailleurs, comment expliquer que celui qui a outrageusement comparé la Cour Constitutionnelle à la « Tour de Pise », puisse à nouveau se tourner vers elle, pour réclamer la vacance du pouvoir ? Une démarche totalement paradoxale. Signe du désespoir de celui qui s’est autoproclamé président élu du Gabon, sans jamais parvenir à exercer la fonction présidentielle.