
Libreville le 17 mai 2022 – ( Dépêches 241). Les différentes sorties du président de la République faisant le tour de ses arrondissements et certaines images de lui dans la capitale ont à nouveau fait émerger la problématique de la vacance du pouvoir. Une vacance de pouvoir réclamée à corps et à cri par l’opposition et notamment par l’Union Nationale qui par le biais d’un communiqué a appelé les institutions en charge de la question de la question de la déclarer incessamment.
Un appel à la déclaration de la vacance de pouvoir pour mettre une terme « au spectacle déshonorant pour le Gabon et pour la dignité de la fonction de président de la République ». C’est en substance l’une des raisons évoquées entre autres par le parti politique de l’opposition l’Union Nationale au travers d’un communiqué de son vice-président Jean Gaspard Ntoutoume Ayi.
Si l’Union Nationale réaffirme une énième fois ce qu’elle a toujours pensé et clamé. Cette idée selon laquelle « Nul ne peut contester que Monsieur Ali Bongo, depuis bientôt quatre ans, n’est plus en capacité d’exercer les charges de la fonction de président de la République, Chef de l’État » elle indique que la récente opération de communication de la présidence de la République, mettant en scène le numéro un Gabonais, a davantage raffermi et consolidé leurs convictions.
Une conviction qui aurait normalement dû pousser la Haute Cour à déclarer la vacance de pouvoir. Morceaux choisis. « Et, à l’image de ce qui a été constaté par tous le week-end dernier, toutes les tentatives initiées jusque-là pour faire croire le contraire sont venues confirmer cette évidence qui aurait dû conduire la Cour Constitutionnelle à déclarer la vacance de la Présidence de la République dès le mois d’octobre 2018 », a-t-on pu lire.
Prenant appui sur cet état de fait, le parti cher à André Mba Obame a appelé à la responsabilité et au sens républicain des hommes et des femmes garants de nos institutions. « En responsabilité et avec gravité, l’Union Nationale appelle une nouvelle fois les femmes et les hommes qui ont la charge de la direction de nos institutions à se saisir de cette situation et d’organiser sans délai la vacance de la Présidence de la République afin de préserver ce qui peut encore l’être », a-t-il demandé.