Prêt du FMI: 300 milliards pour éviter au Gabon une cessation de paiement selon Paul Marie Gondjout

Paul Marie Gondjout, Candidat à la présidence de l’Union nationale (UN) ©DR

Le mercredi 28 juillet dernier, le Fond Monétaire International (FMI) a approuvé un accord de trois ans au titre du Mécanisme élargi de crédit (MEDC) d’un montant de 300 milliards de Fcfa en faveur du Gabon. Si le gouvernement s’est empressé de signaler que ce nouvel emprunt avait pour but de financer le Programme d’accélération de la transformation (PAT), l’opposant gabonais Paul Marie Gondjout y a plutôt vu une bouée de sauvetage, ayant pour but d’éviter à l’Etat gabonais une cessation de paiement imminente. 

L’économie gabonaise serait-elle au bord du gouffre? A l’évidence, la réponse est oui, si l’on en croit l’analyse de Paul Marie Gondjout. En effet, selon le candidat à la présidence de l’Union nationale, le prêt contracté récemment par le Gabon auprès du Fond Monétaire International (FMI) aurait pour but de permettre à l’Etat de couvrir ses charges fixes parmi lesquelles les salaires des fonctionnaires. « Cet argent est un concours de l’organisme financier international pour éviter à notre pays d’être en cessation de paiement et pour lui permettre de rembourser sa dette extérieure et payer ses charges fonctionnelles » a-t-il écrit récemment sur sa page Facebook officiel. 

L’ancien Secrétaire exécutif balaie ainsi d’un revers de la main, la communication officielle du gouvernement qui soutient, que ce nouvel  emprunt auprès de l’institution de Bretton Wood, vise à favoriser le retour d’une croissance soutenue, à travers la mise en application du Programme d’accélération de la transformation (Pat). « N’y voyez surtout pas une subvention du Plan d’accélération de la Transformation (PAT), celui-ci est une vue de l’esprit plombée par un défaut structurel grave au plus haut niveau de l’Etat »,poursuit-il dans sa missive. 

Depuis quelques années, nombreux sont les leaders de l’opposition, qui dénoncent les multiples emprunts contractés par les différents gouvernements, qui se sont succédé sans qu’on ne puisse toujours en saisir les bénéfices concrets pour l’économie nationale.  

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