Libreville, le 21 mai 2022 (Dépêches 241). Moins d’une semaine après la dernière visite des chantiers de voiries des quartiers périphériques de Libreville effectuée par Ali Bongo Ondimba, le Rassemblement pour la Patrie et la Modernité a tenu une réunion de son Conseil exécutif dont les conclusions ont été rendues publiques par la 4e vice présidente du parti, Colette Metimbe Fady, qui animait un point de presse ce samedi matin.
Sous la présidence d’Alexandre Barro Chambrier, le Rassemblement pour la Patrie et la Modernité était réuni hier vendredi en Conseil exécutif. Au cours de cette rencontre au sommet, le premier responsable de cette formation politique ancrée dans l’opposition, a une nouvelle fois invité les militants du RPM à la mobilisation à l’orée des prochaines élections générales.
« Dans la perspective des enjeux présents et à venir, le Président a tenu à encourager les membres du Conseil et l’ensemble des militants à renforcer leurs convictions, à demeurer déterminés dans la voie qu’ils ont choisie afin d’œuvrer pour l’alternance et le changement » a martelé Colette Metimbe Fady, la 4e vice présidente du parti, qui a donné lecture du communiqué final dudit conseil exécutif, ce samedi au cours d’un point de presse organisé à Libreville ce samedi matin.
Poursuivant la lecture du communiqué la vice présidente du RPM, a exprimé la position de son parti politique, concernant la dernière visite des chantiers de voiries des quartiers périphériques de Libreville effectuée par Ali Bongo Ondimba. « Le Conseil Exécutif du RPM s’interroge sur les motivations réelles de ces sorties, qui n’ont aucun impact significatif sur l’amélioration des conditions de vie des Gabonais qui continuent de faire face à la précarité, et à l’absence des services sociaux de base » a-t-elle déclaré.
Sur un tout autre plan, le Rassemblement pour la Patrie et la Modernité par la voix de sa vice présidente a une nouvelle fois dénoncé les multiples débauchages politiques attribués au camp du pouvoir. « Les débauchages auxquels se livrent Ali Bongo et son parti, le PDG, constituent une pratique surannée loin d’entamer les aspirations profondes du peuple gabonais pour l’alternance et le changement » a conclu Colette Metimbe Fady.