Libreville, le 04 juillet 2022-(Dépêches 241). Au cours de sa traditionnelle conférence de presse, le porte-parole de la présidence de la République, Jessye Ella Ekogha, est revenue sur l’adhésion du Gabon au Commonwealth. Arguant que cette intronisation dans ce marché anglophone n’est pas une bouderie contre la francophonie, mais une volonté du chef de l’État Ali Bongo Ondimba de travailler avec »tout le monde » dans le souci de diversifier nos partenaires économiques culturels et politiques.
Le porte-parole de la Présidence de la République, Jessye Ella Ekogha, a assuré le service après vente de l’adhésion du Gabon au Commonwealth. C’était lors de sa traditionnelle conférence de presse le 1er juillet au Palais du bord de mer.
Alors que certains observateurs voient cette adhésion du Gabon au Commonwealth comme une bouderie contre la francophonie (membre depuis 1970), Jessye Ella Ekogha a tenu à rassurer. Pour lui, il n’est pas question de tourner le dos à la francophonie, ni même de froisser sa relation avec ce partenaire historique, bien au contraire, « La volonté du président de la République c’est de travailler avec tout le monde » afin de multiplier les partenariats, a expliqué le conseiller du chef de l’État.
Arguant qu’« Il ne faudrait pas réduire l’adhésion du Gabon au Commonwealth à une bouderie. Parce que ce serait réduire l’impact, et être désobligeant vis-à-vis de cette organisation. Le Gabon rentre au Commonwealth parce qu’il y a une volonté de diversification des partenariats qui a toujours existé. Aujourd’hui si on a un premier partenaire commercial qui est la Chine, ce n’était pas le cas il y a 15 ou 20 ans. », a-t-il tenté de justifier.
L’adhésion du Gabon au Commonwealth est donc l’ouverture vers un monde plus dynamique, d’autant que cette organisation représente 30% de la population mondiale et pèse 15% du PIB mondial. Toutefois, la francophonie demeure un partenaire d’importance pour le Gabon, d’autant qu’elle assure 20% du commerce mondial des marchandises.