
Libreville, le 16 septembre 2022 – (Dépêches 241). Depuis ce mercredi, Alexandre Barro Chambrier est dans la province du Moyen-Ogooué, 8ème étape de la tournée nationale qu’il a engagée il y a près d’un an. Le président du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité, qui a rencontré les populations de plusieurs localités de cette partie du pays, a promis de briser le plafond de verre, qui a toujours empêché à l’opposition de prendre le pouvoir.
Les villages d’Amanengone, Makouké village, Bindo, Benguié, Medang Nkoghe, Nzoghe Bang situés dans les districts de Makouké et le canton Mbine, ainsi que le quartier Adouma dans le premier arrondissement de Lambaréné, ont constitué la première étape de la visite de Alexandre Barro Chambrier dans la province du Moyen-Ogooué lequel, poursuit la tournée nationale qu’il a engagé depuis près d’un an.
Face aux populations venus massivement à chaque étape de ce périple pour écouter son message, Alexandre Chambrier a abordé les questions qui font l’actualité, notamment celle relative à la dissolution du ministère des Travaux publics. « Le problème n’est pas le ministère des TP, mais celui d’Ali Bongo. Comment un ministère appelé à soutenir le développement en termes d’infrastructures peut-il être supprimé ? C’est la preuve que l’homme ne maîtrise plus rien », a martelé le chef de file des patriotes.
Dans ce contexte, le président du RPM a invité ses compatriotes à ne pas renouveler leur confiance à Ali Bongo lors des prochaines élections présidentielles car selon lui, le bilan de l’actuel Chef de l’Etat est en dessous des toutes les attentes. « A un an de la fin de son second mandat, Ali Bongo n’est pas capable de faire son bilan. Il doit pouvoir indiquer à combien de foyers il a permis de s’alimenter en électricité, en eau courante ou à acquérir un logement. Il doit être capable de dire combien de structures sanitaires, scolaires et de formation sont sorties de terre et fonctionnent de façon optimale », explique Alexandre Barro Chambrier avant d’ajouter « Tout ça pour dire qu’il n’y a plus rien à attendre du PDG. Le Gabon a besoin d’une alternance crédible qui permette au gabonais de se réapproprier leur pays », a-t-il dit.
S’adressant aux plus sceptiques, ceux qui soutiennent qu’il est quasiment impossible dans l’architecture juridique actuelle d’obtenir l’alternance ABC rassure « Il n’y a pas lieu de céder au découragement. Ça ne sert donc à rien de dire que l’opposition n’est pas capable de ceci ou de cela. Nous sommes là et je peux vous dire que malgré les échecs de 2016 et avant il est important pour l’opposition de se réarmer mentalement en tirant les leçons des échéances antérieures. C’est dans cette veine que nous sommes allés la semaine dernière rencontrer le ministre de l’Intérieur pour lui présenter ce que nous croyons ne pas garantir plus de démocratie dans le cadre électoral », a-t-il souligné avant de conclure « nous allons faire au Gabon ce qui n’a jamais été fait auparavant », a clamé Alexandre Barro Chambrier.