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Du 12 au 13 avril 2023, le gouvernement avait organisé avec le soutien du patronat, des associations de consommateurs, des syndicats, des commerçants ainsi que des membres de la société civile, les Assises nationales sur la vie chère. Seulement trois mois après, les résolutions de cette grande messe semblent déjà rangées dans les tiroirs, tandis que les Gabonais continuent de crouler dans la précarité en raison du coût élevé de la vie.
Les Assises nationales sur la vie chère se sont achevées le jeudi 13 avril dernier. Plusieurs résolutions ont été prises à cet effet avec consigne de les mettre en application incessamment. C’est le cas du transport, domaine pour lequel les panélistes ont suggéré le retour dans prix pratiqués par les transporteurs en commun avant le covid-19.
Les Assises nationales sur la vie chère initiées par le gouvernement ne sont qu’une plaisanterie politique à quelques mois des échéances électorales, selon l’économiste et opposant au régime Raymond Ndong Sima.
Les participants aux travaux des Assises nationales sur la vie chère, non contents de ne pas avoir reçu de perdiems au terme desdits travaux, interpellent Ali Bongo.
Hier mercredi au cours d’une cérémonie solennelle, Alain Claude Bilie-By-Nze a officiellement procédé au lancement des Assises nationales sur la vie chère. Dans son allocution, le Premier ministre a précisé les objectifs de ces travaux.
