Libreville, le 14 avril 2023-(Dépêches 241). Les participants aux travaux des Assises nationales sur la vie chère, non contents de ne pas avoir reçu de perdiems au terme desdits travaux, interpellent Ali Bongo.
Les Assises nationales sur la vie chère, dont les travaux ont pris fin ce jeudi à l’immeuble Arambo de Libreville, n’ont pas fait que des heureux. Les participants à cette grande concertation initiée par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, réclament des perdiems.
« Pendant plus de trois jours nous avons pris part aux travaux dans les ateliers. Il est normal que nous ayons quand-même des perdiems. On n’est pas venu travailler juste pour leur faire de beaux yeux. On ne peut pas nous interpeller comme cela, juste pour le plaisir. », peste Gaetan Ntoutoume, représentant les participants.
Ces derniers souhaitent avoir le même traitement que leurs compatriotes ayant pris part à la concertation politique nationale de février dernier. Il se susurre en effet que lors de cette grand-messe politique, des espèces sonnantes et trébuchantes ont abondamment circulé afin de satisfaire les participants. Ce qui n’est visiblement pas le cas lors des assises sur la vie chère. Se sentant lésés, les participants interpellent Ali Bongo.
« Nous avons besoin de nos perdiems et nous interpellons le chef de l’Etat. De la même manière que les partis politiques ont été satisfaits, il faudrait aussi que l’ensemble des participants au niveau des cinq ateliers qui ont pris part aux travaux sur la vie chère soient satisfaits. », martelle Gaetan Ntoutoume.
Pour rappel, ces travaux sur la vie chère devraient permettre d’identifier les principaux facteurs bloquants et proposer des solutions à court, moyen et long terme pour lutter efficacement contre la cherté de la vie au Gabon. Les débats se sont articulés autour de cinq axes majeurs que sont l’alimentation et la restauration, le logement et la construction, la santé et l’éducation, la parafiscalité et la fiscalité, ainsi que le transport.