Comme le régime déchu, le nouveau pouvoir s’emploie à répéter, tel un mantra qui sauvera la jeunesse gabonaise de sa détresse actuelle, que la fonction publique est saturée et que la jeunesse devrait désormais se tourner vers l’entrepreneuriat. Seulement, à la lecture de nombreux faits, on constate qu’il semble s’établir une reproduction des classes sociales, qui veut que les filles, les fils et proches des tenants du pouvoir d’hier et d’aujourd’hui soient intégrés à la fonction publique, nommés ou promus à des hautes fonctions, et les autres jeunes soient orientés vers l’entrepreneuriat, sans véritables mesures d’accompagnement.