Gabon: Ossouka Raponda table sur une croissance de 2,9% en 2022

Le 1er ministre se dit très optimiste sur la santé de l’Economie gabonaise ©DR

Libreville, le 10 novembre 2022 – (Dépêches 241). Mardi dernier, Rose Christiane Ossouka Raponda a accordé une interview au magazine panafricain JeuneAfrique. Évoquant les questions relatives à la conjoncture économique, le Premier ministre, chef du gouvernement s’est dit optimiste et a tablé sur une croissance de 2,9% en 2022. 

L’économie Gabonaise se porte bien. C’est en tout cas le message qu’a souhaité véhiculer Rose Christiane Ossouka Raponda, dans une interview qu’elle a accordée récemment au magazine panafricain JeuneAfrique. Pour étayer son point de vue, le Premier ministre chef du gouvernement a souligné qu’elle tablait sur un taux de croissance de 2,9 % en 2022. « Après une année 2020 difficile pour l’ensemble des économies mondiales, dont le PIB a chuté de 3,1 %, nous avons amorcé la reprise en 2021. Cette tendance s’est consolidée en 2022, puisque nous prévoyons une croissance de 2,9 % » s’est réjouit l’ancienne ministre de la Défense nationale. 

Une belle conjoncture économique qui selon Rose Christiane Ossouka Raponda est consécutive à « la relance de la demande intérieure, avec une consolidation de l’investissement tiré par le privé, en particulier dans les secteurs pétrolier, minier, énergétique et industriel (malgré la conjoncture de hausse généralisée des prix à la consommation). Mais aussi la fermeté de la demande extérieure et la vigueur de nos exportations contribuent également à cet élan » a indiqué la cheffe du gouvernement. A ces arguments, s’ajoute pour justifier l’embellie économique, la mise en œuvre du Plan d’accélération de la transformation. 

Si les chiffres annoncés par Rose Christiane Ossouka Raponda rassurent, il n’en demeure pas moins que dans les faits, les Gabonais peinent à percevoir les fruits de la croissance. En effet, le chômage reste endémique, le panier de la ménagère est famélique tandis que les retraités peinent à percevoir leurs maigres pensions. 

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