Libreville le 23 novembre 2022 – (Dépêches 241). La locataire de la Primature Rose Christiane Ossouka n’aurait pas de bon rapports avec la membre de son équipe gouvernementale Camélia Ntoutoume Leclercq, la ministre de l’Education nationale. C’est en tout cas ce que croit savoir notre confère de La Loupe qui ne fait pas dans la dentelle pour décrire les relations pour le moins tumultueuses entre la reine des Mpongwè et la responsable politique de la Commune de Ntoum.
L’opinion savait Ossouka Raponda incompétente. De même, les observateurs avisés de la politique gabonaise disaient d’elle, parce que amputée de cette qualité, qu’elle n’a aucune personnalité, qu’elle est de ce fait, incapable d’asseoir son autorité face à son équipe gouvernementale. Ces derniers ignoraient alors une autre facette de palette de Rose Christiane Ossouka Raponda. Celle des rapports supposément conflictuels avec ses ministres. Des rapports à la lisière de l’inimitié, de la haine et de l’exécration.
La Haine, c’est bien l’expression utilisée par notre confère de l’hebdomadaire la Loupe dans sa livraison n°543 de ce jeudi 10 novembre dernier. Ce dernier en a fait état en raison d’une activité menée par la Cheffe du gouvernement. Larguée et mise à l’épreuve de son inertie par l’activité récurrente du son pendant à la Primature, le néo- vice Premier ministre Alain-Claude Bilie-by-Nze, Ossouka Raponda tentant vainement d’exister, s’est empressée, mahabilement, de faire du terrain à son corps défendant.
Ainsi, dans sa gaucherie légendaire, la reine des Mpongwè a improvisé, sur les pas de son vice-premier ministre, une visite au CES de Zong échangeant avec les élèves dudit établissement, en violant allègrement l’usage protocolaire du fait de l’absence remarquée de la ministre de l’Education Nationale Camélia Ntoutoume et du responsable du département concerné. Une visite de terrain qui n’aurait pas été du goût de la membre du gouvernement ulcérée par l’attitude cavalière de sa patronne. « Il se dit, ici et là, que cet acte, loin d’être anodin, est venu mettre sur la place publique la rancoeur, la haine…que Rose Christiane Ossouka Raponda vouerait à Camélia Ntoutoume » souligne notre confrère.
Cette nouvelle intrigue au sein du gouvernement d’Ali Bongo Ondimba si elle est avérée, donne des indications sur entres autres, les raisons de son inaptitude, de son incapacité au delà des incompétents notoires, qui le composent, à mettre en oeuvre la feuille de route du fils d’Omar Bongo Ondimba. Elle confirme par ailleurs les gueguerres intestines dans le gouvernement Ossouka Raponda au sein duquel, manifestement, ne peut émerger aucun résultat significative de la politique du chef de l’Etat. Elle consacre in fine, la présence manifeste des effluves de division au sein du camp du pouvoir, lequel nous a déjà donné la preuve par trois, que l’individualisme carriériste est toujours plus important que la fraternité militante.