Libreville, le 21 décembre 2022 (Dépêches 241). Le lancement de la campagne de vulgarisation de la Contribution foncière unique (CFU) le vendredi 16 décembre dernier suscite de nombreuses réactions au sein de l’opinion. Parmi ces réactions, celle de l’acteur de la société civile et membre du Copil citoyen Geoffroy Foumboula Libeka Makosso qui n’a pas manqué de livrer sa perception de cette nouvelle taxe dans une tribune sur son compte Facebook.
Officiellement, cette nouvelle taxe entrera en vigueur dès le 1er janvier 2023 et constituera un impôt payé à raison de la possession de biens fonciers bâtis ou non bâtis. Des explications qui ne semblent pas convaincre le Copil citoyen vu que son porte parole, Geoffroy Foumboula Libeka Makosso, estime que « Le gouvernement compte appliquer cette nouvelle taxe CFU pour espérer collecter plus de 13 milliards dans nos poches en plus des 8 milliards du FNH qu’ils prennent déjà dans vos bulletins de paye », se plaint-il.
Une annonce qui ne rassure pas, surtout que le membre du Copil citoyen y voit déjà des répercussions à différents niveaux, en citant par exemple le coût des loyers qui pourrait être revu à la hausse par des propriétaires de maisons ou d’immeubles, ainsi que les produits issus de plantations. C’est donc cette crainte de voir s’accentuer davantage le coût de la vie au Gabon que redoute ce dernier. « le gouvernement n’a pas trouvé mieux que de puiser dans les maigres poches de ceux étant déjà affecté par leur gestion », s’est-il indigné.
Pour s’assurer d’une meilleure collecte de ces taxes, le gouvernement a assuré que dès 2023, des « centres d’impôt de proximité » dans les différentes villes du pays et dans les zones à fort potentiel économique telle que le marché Mont-Bouet seront créées.
