Libreville le 29 mars 2023-(Dépêches 241). Vingt-quatre heures après le déclenchement de l’affaire de la carrière de Bakamba que le chinois Sinohydro a illégalement tenté de s’y approprier au détriment de la SGTP Mines, le ministre de tutelle a convoqué toutes les parties à une réunion aux fins d’y faire la lumière. Elvis Ossindji, dont le nom a été cité dans ladite affaire, a signifié qu’il n’a jamais signé un permis d’exploitation de la carrière querellée à Sinohydro et que cette dernière demeure, sans contestation aucune, la propriété de la SGTP Mines.
Mis devant ses responsabilités après la dénonciation d’une tentative d’expropriation de la mine de Bakamba, propriété d’un opérateur économique gabonais par la société Sinohydro, le ministre des Mines Elvis Ossindji a tenu le vendredi 25 mars dernier une importante réunion de confrontation au sein de son cabinet.
Cette réunion à laquelle prenaient part les responsables du chinois Sinohydro, la presse et l’administrateur directeur général de la SGTP Mines, Hervé Patrick Opiangah ainsi que le membre du gouvernement avait pour objet de délier le vrai du faux dans cette affaire de l’occupation controversée de la mine de Bakamba.
Si le chinois Sinohydro a été incapable de justifier les raisons de la présence de leurs engins et du début des travaux sur le site, consacrant par la même occasion, le caractère illégitime et irrégulier de leurs agissements, le ministre Elvis Ossindji a clairement indiqué qu’aucun document ne donnait l’autorisation à l’entreprise chinoise d’agir comme elle l’a fait. « Je n’ai jamais signé, au bénéfice de la société chinoise Sinohydro, une autorisation pour exploiter la carrière de granitoïde de Bakamba propriété de SGTP Mines », a indiqué le ministre des Mines.
Une déclaration du ministre de tutelle qui en plus de réhabiliter la SGTP Mines, de confondre et d’accabler le chinois Sinohydro, clos le débat sur l’identité légale de l’entreprise propriétaire de la mine de la carrière de Bakamba dans le département de la Lekoko.