Libreville le 11 avril 2023 – (Dépêches 241). Dans le contentieux relatif à la carrière granitoïde de Bakamba qui l’opposait à la SGTP Mines, le chinois sinohydro a finalement été désavoué. Comme on pouvait s’y attendre, au regard de la solidité de son dossier, l’entreprise du capitaine d’industrie Hervé Patrick Opiangah conserve le permis d’exploitation qu’elle aurait pu perdre du fait d’un arrangement indu entre l’entreprise chinoise et le gouvernorat du Haut-Ogooué.
Fin des haricots pour le géant chinois Sinohydro qui avait, il y a quelques semaines, occupé illégalement le site de la mine de Bakamba dans le département de la Lekoko, consciente pourtant de ce que cette dernière était la propriété de la SGTP Mines. Après une réunion avec le ministre de Elvys Ossindji à Libreville le 24 mars dernier, c’est à Moanda que les différentes parties se sont à nouveau réunies pour donner définitivement raison à la SGTP Mines.
Cet épilogue bénéfique et profitable à la SGTP Mines du promoteur Hervé Patrick Opiangah a été confirmé par nos confrères de L’Union qui ont retranscrit les conclusions de la réunion tenue dans la ville des oiseaux. « La mesure a été actée à l’issue de la réunion tenue à Moanda, dernièrement, entre les autorités administratives locales, les représentants de la compagnie chinoise Sinohydro et la direction provinciale des mines », a-t-on pu lire.
Un dénouement qui vient confirmer la posture régulière, juste et légale de la SGTP Mines qui avait tôt fait de dénoncer les manoeuvres sournoises et insidieuses du géant chinois Sinohydro, lequel s’était lancé dans une procédure de dépossession d’un opérateur économique gabonais avec semble-t-il la bénédiction de certaines personnalités gabonaises en tête desquels le Jacques Denis Tsanga le gouverneur de la Province du Haut-Ogooué.
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Située dans le département de Lekoko dont Bakoumba est le chef-lieu, la carrière granitoïde de Bakamba avait été attribuée, le 30 décembre 2021, à la SGTP mines par arrêté n°000165/MPGM/SG/DGMG/DLMEM. Soucieuse de se conformer à la réglementation en vigueur, laquelle commandait d’attendre la délivrance du quitus environnemental de la Protection de la nature pour son exploitation, la SGTP mines a été surprise de constater l’occupation illégale de la mine par la société chinoise SinoHydro.
Une situation qui a conduit le directoire de l’entreprise gabono-gabonaise à saisir les autorités compétentes pour investigations. Diligentées par la DGMG, ces investigations ont permis de délier le vrai du faux dans cette affaire et de mettre à nu un arrangement séditieux, entre l’opérateur chinois, le directeur provincial du ministère des Mines et le gouvernorat du Haut-Ogooué.
