Accusation de collusion avec le pouvoir: Bertrand Zibi Abeghe se défend

Bertrand Zibi dément les rumeurs sur son procès en collusion avec le pouvoir © DR

Libreville, le 25 avril 2023-(Dépêches 241). Depuis sa sortie de prison en 2022 et ses multiples déplacements à l’étranger, l’opposant Zibi Abeghe est soupçonné de collusion avec le pouvoir. Des accusations rejetées par l’ex-député du parti au pouvoir, lequel poursuit sa marche vers la conquête du fauteuil présidentiel.

L’opposant et candidat déclaré à la présidentielle 2023, Bertrand Zibi Abeghe, est soupçonné d’intelligence avec le régime. Ce dernier nie tout en bloc et dénonce « des rumeurs calomnieuses ». Depuis sa sortie de prison en septembre 2022,  l’ex-député du parti au pouvoir tisse sa toile, multiplie les déplacements aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, au point que ses détracteurs s’interrogent sur l’origine des fonds.

« À mes  compatriotes qui s’interrogent sur les conditions matérielles de ma tournée internationale, je rappelle que j’ai longtemps travaillé aux Etats-Unis d’Amérique où j’ai pu préserver quelques biens qui m’ont permis de vivre et voyager sans luxe depuis ma libération », s’est-il défendu. Ajoutant qu’il a également pu compter sur le soutien indéfectible de certains de ses compatriotes au Gabon et à l’étranger, mais aussi de d’amis américains et européens. 

Faut-il le rappeler, Bertrand Zibi Abeghe a passé six années  derrière les barreaux de la prison centrale de Libreville. En juin 2022, trois mois avant sa mise en liberté, l’ancien député avait dénoncé les manœuvres du pouvoir, lequel conditionait sa sortie de prison par une demande de pardon à Ali Bongo. « J’ai été libéré en septembre 2022 au terme de six longues années de détention. C’est-à-dire au terme de la peine à laquelle j’ai été condamné par un Etat usurpateur. Il n’y a aucun mystère à cela et je rappelle que j’ai toujours refusé de sortir de prison en échange d’une demande de pardon à Ali Bongo », a-t-il expliqué.

Bertrand Zibi Abeghe est un des farouches opposants au régime de Libreville. En 2016, il a pris fait et cause pour la candidature de Jean Ping, rompant ainsi tout contact avec Ali Bongo qu’il souhaite désormais battre dans les urnes en 2023.

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