Gabon: Guy Nzouba dit niet au PDG mais se dit prêt à discuter avec Ali Bongo

Le Président de Les Démocrates ne ferme pas la porte à un discussion avec le Président de la République ©DR

Ancien président de l’Assemblée nationale, et par ailleurs actuel patron du parti politique Les Démocrates (LD), Guy Nzouba Ndama, s’est exprimé dernièrement dans une interview accordée à l’hebdomadaire La Loupe, rapporte nos confrères de Reflets Gabon. Dans cet entretien, l’homme a exprimé son envie de discuter avec le président de la République, Ali Bongo Ondimba. En revanche, il ferme totalement la porte à un retour au Parti Démocratique Gabonais (PDG).

Alors qu’on observe depuis plusieurs semaines, un retour des anciennes personnalités politiques de l’opposition désireuses, subitement de « se mettre au service de la République », un autre ancien cacique du régime, passé dans l’opposition depuis 2016 a révélé dans les colonnes de La Loupe qu’il est bel et bien le chantre de l’opposition modérée. 

Dans la parution de l’hebdomadaire du 21 juillet l’ancien président de l’Assemblée Nationale qui donnait une interview a révélé qu’il  était ouvert à une rencontre avec le président de la République si d’aventure Ali Bongo Ondimba le demandait. « Si demain, je vous le dis, on me dit que le président de la République aimerait me rencontrer, j’irai le rencontrer », a  déclaré Guy Nzouba avant, d’exprimer clairement son point de vue sur la trajectoire à donner à l’environnement politique gabonais. 

« Tant qu’il n’y aura pas cette entente minimale de la classe politique, avec le président de la République, nous n’avancerons pas », a poursuivi le président du parti politique de l’opposition Les Démocrates, Guy Nzouba Ndama qui reste convaincu que seule l’unité de la classe politique gabonaise pourrait décrisper l’atmosphère actuel et faire en sorte que des solutions soient trouvées aux multiples dysfonctionnements constatés au niveau de la gouvernance du pays. 

Une entrevue durant laquelle, l’ex hiérarque du Parti Démocratique Gabonais (PDG), n’a pas manqué de réitérer à tous ses détracteurs, son positionnement politique, et ainsi rappeler à tous ceux qui l’imaginent effectuer, une éventuelle transhumance par le biais d’un retour au parti au pouvoir que cette éventualité n’est pas envisageable car, selon lui le PDG est devenu un parti « des ayatollahs où les militants ont peur de s’exprimer, parce qu’ils pensent que le PDG est toujours un parti-Etat », a-t-il fait remarquer. 

Cependant, Guy Nzouba se montre beaucoup plus ouvert, à l’idée d’un climat politique apaisé, animé par des leaders qui se parlent et qui demeurent ouverts à un dialogue régulier et franc, sous la bienveillance du chef de l’État qui doit se mettre au-dessus de la mêlée. « Un Chef doit être à l’écoute de tout le monde. Un chef ne doit pas être rancunier. C’était ça la force d’Omar Bongo (…) La rancune n’était pas un instrument politique pour lui », a rétorqué  le numéro 1 des Démocrates. 

Au moment où plusieurs anciens leaders de l’opposition ont rejoint le pouvoir à la suite d’entrevues avec Ali Bongo Ondimba, la position de Guy Nzouba Ndama entretient le flou sur ses réelles velléités.

4 Commentaires

  1. Les hommes politiques qui pensent que l’alternance à 2 ans de la présidentielle de 2923 se résume à négocier ou  »dialoguer » avec le pouvoir des BONGO et ses altogovéens véreux sont aux antipodes de la volonté du peuple à sortir de cet étau. Les deux camps à quelques personnalités près sont loin de penser au Gabon et à la situation des gabonais et gabonaises. Ce scénario mérite une déconstruction issue d’un implant, voir d’un Deus Ex Machina crédible ou qui vienne mettre à mal les antagonistes en révélant un nouveau protagoniste.

  2. Les hommes politiques qui pensent que l’alternance à 2 ans de la présidentielle de 2923 se résume à négocier ou  »dialoguer » avec le pouvoir des BONGO et ses altogovéens véreux sont aux antipodes de la volonté du peuple à sortir de cet étau. Les deux camps à quelques personnalités près sont loin de penser au Gabon et à la situation des gabonais et gabonaises. Ce scénario mérite une déconstruction issue d’un implant, voir d’un Deus Ex Machina crédible ou qui vienne mettre à mal les antagonistes en révélant un nouveau protagoniste.

  3. Les hommes politiques qui pensent que l’alternance à 2 ans de la présidentielle de 2923 se résume à négocier ou  »dialoguer » avec le pouvoir des BONGO et ses altogovéens véreux sont aux antipodes de la volonté du peuple à sortir de cet étau. Les deux camps à quelques personnalités près sont loin de penser au Gabon et à la situation des gabonais et gabonaises. Ce scénario mérite une déconstruction issue d’un implant, voir d’un Deus Ex Machina crédible ou qui vienne mettre à mal les antagonistes en révélant un nouveau protagoniste.

  4. Les hommes politiques qui pensent que l’alternance à 2 ans de la présidentielle de 2923 se résume à négocier ou  »dialoguer » avec le pouvoir des BONGO et ses altogovéens véreux sont aux antipodes de la volonté du peuple à sortir de cet étau. Les deux camps à quelques personnalités près sont loin de penser au Gabon et à la situation des gabonais et gabonaises. Ce scénario mérite une déconstruction issue d’un implant, voir d’un Deus Ex Machina crédible ou qui vienne mettre à mal les antagonistes en révélant un nouveau protagoniste.

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