Libreville, le 24 juin 2023 (Dépêches 241). En tournée depuis quelques heures dans la province du Woleu-Ntem, Alexandre Barro Chambrier, a fait escale dans la ville de Mitzic. Face aux populations venues massivement écouter son message, le patron du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité, a rappelé tout l’intérêt pour l’opposition, de s’unir aux fins d’obtenir l’alternance à l’issue des prochaines élections générales.
Dans le prolongement de sa tournée politique nationale initiée depuis près de 2 ans, Alexandre Barro Chambrier a repris son bâton de pèlerin hier, pour aller à la rencontre des populations de la province du Woleu-Ntem. À Mitzic, première étape de sa visite dans le septentrion, le président du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité, a été accueilli par ses compatriotes venus nombreux écouter son message. Un message d’espoir, un appel à la remobilisation à la veille des élections générales prévues cette année au Gabon. « Mes amis, je suis venu vous dire que vous pouvez compter sur nous pour les échéances à venir. Mes chers amis, mes chers parents, mes chers frères et sœurs, je suis venu vous dire que vous devez retrouver l’espoir. Nous ne vous décevrons pas» a lancé ABC
Pour le patron du RPM, l’alternance au sommet de l’Etat s’impose, au regard du « bilan négatif » du régime actuel, qui en 14 ans, s’est montré incapble d’offrir aux populations les infrastructures collectives nécessaires, pour le développement du pays, en sus de détruire de nombreux acquis sociaux. « Les retraités sont en colère car ils sont maltraités, les jeunes sont au chômage, les étudiants ne perçoivent plus de bourses, les dispensaires n’ont pas de médicaments, les routes sont dégradées tandis que l’on fanfaronne en France » a dénoncé Alexandre Barro Chambrier.
Dans ce contexte, ABC déterminé à obtenir l’alternance au sommet de l’Etat, a, une nouvelle fois, plaidé pour l’unité de l’opposition. « L’opposition doit s’unir suffisamment tôt pour mettre en place les différentes stratégies » a-t-il déclaré avant d’ajouter « nous devons aller vers un candidat consensuel pour la présidentielle. Ceci évitera de disperser les voix » a-t-il conclu.