Libreville, le 24 juin 2023 (Dépêches 241). En séjour depuis quelques heures dans la province du Woleu-Ntem, Alexandre Barro Chambrier a échangé ce samedi avec les populations de la ville de Bitam. À la veille des élections générales, l’opposant déterminé, s’est dit prêt à tout mettre en œuvre pour obtenir l’alternance au sommet de l’Etat.
C’est dans une ambiance festive, que le président du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité a été accueilli ce samedi à Bitam, deuxième étape du périple qu’il a entamé dans la province du Woleu-Ntem. Dans la ville des Trois frontières comme à Mitzic précédemment, les populations éprises de changement sont venues nombreuses écouter le message d’Alexandre Barro Chambrier.
Un homme qui droit dans ses bottes, comme il en a l’habitude, a une nouvelle fois dénoncé la gouvernance approximative du régime actuel. « L’éducation nationale est en lambeaux, les dispensaires sont dépourvus de médicaments, les routes sont dégradées » a-t-il déclaré avant de s’insurger contre la précarisation des populations occasionnée par le pouvoir incapable de mener une politique économique cohérente. « Le pouvoir d’achat des retraités a régressé, les jeunes sont au chômage et n’ont plus de perspectives » a-t-il ajouté
Selon Alexandre Barro Chambrier, au regard du bilan catastrophique d’Ali Bongo, l’alternance politique est indispensable pour redresser et sortir le pays de l’ornière. D’où l’appel à la mobilisation générale de Gabonais. « Nous devons regarder l’alternance car nous devons penser à nos enfants. Mes chers parents et amis je suis venu vous dire que vous devez reprendre espoir car l’opposition véritable existe et nous allons reprendre le flambeau pour aller jusqu’à la terre promise » a déclaré ABC
Un objectif que le président du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité se dit prêt à atteindre par tous les moyens. « Il n’est pas question qu’on nous vole la victoire cette fois-ci » et d’ajouter « la liberté a un prix, je dois vous dire qu’il n’y a pas de libération sans sacrifices et nous sommes prêts à payer le prix de la liberté » a conclu Alexandre Barro Chambrier.
