Libreville, le 30 juin 2023-(Dépêches 241). Ce vendredi, les portes de la mairie de Libreville resteront »fermées ». C’est du moins le souhait des syndicalistes réunis en assemblée générale hier, estimant avoir été floués par les responsables municipaux lesquels demeurent insensibles à leurs revendications.
Réunis en assemblée générale jeudi 29 juin, les agents municipaux ont décidé de bloquer tous les services. En effet, le calme qui a prévalu durant plusieurs semaines n’était que précaire. Les agents conditionnent la reprise du travail par le licenciement sans condition des fonctionnaires nommés au sein de la mairie au détriment des agents municipaux. Il en va de même du retrait dans les listes des personnes encore sur le banc de l’école, les primes fallacieuses et bien d’autres maux qui minent leur quotidien, rapporte Gabon clic info.
Notons que depuis 2018, l’hôtel de ville de Libreville est sous le feu des critiques en raison des faits supposés de détournement des fonds publics et d’une masse salariale explosive. Raison pour laquelle, dès le 24 août 2022, l’autorité nationale de la vérification et d’audit (ANAVEA) avait décidé de passer au crible les effectifs et les comptes de la mairie de Libreville, s’agissant des exercices 2018 à 2022.
Seulement, les syndicalistes accusent les responsables municipaux et l’autorité de vérification d’avoir eu des arrangements d’arrière boutique et d’être de mèche avec l’équipe de Christine Mba Ndutume. Du coup, Joe-fred Madouta, porte-parole des agents, a décidé de tout bloquer, y compris le service minimum.
