Enseignement de l’homosexualité au Primaire : le silence écoeurant de Camélia Ntoutoume Leclercq devant une infamie manifeste 

La ministre de l’Educataion Nationale est toujours silencieuse depuis depuis la polémique sur l’introduction des enseignements homosexuels au primaire ©DR

Libreville, le 04 juillet – (Dépêches 241). La ministre de l’Education nationale Camélia Ntoutoume Leclercq est restée de marbre depuis le début de la polémique autour de l’introduction de l’enseignement de l’homosexualité dans les programmes scolaires. Une posture qui confirme, selon l’acteur de la société civile Geoffroy Foumboula Libeka, des soupçons d’un réseau institutionnel d’homosexuel dans les sphères décisionnelles de l’Etat. 

Depuis quelques semaines, l’opinion dans sa grande majorité dénonce l’introduction de l’enseignement de l’homosexualité dans les programmes scolaires au Gabon et le silence du ministre de l’Education nationale Camélia Ntoutoume Leclercq, sur une question qui pourrait impacter durablement l’avenir de toute la nation. « Madame le ministre qui tient à ce programme, votre silence pourrait confirmer des soupçons que vous, plusieurs membres du gouvernement et plusieurs parlementaires faites partie d’un réseau institutionnel d’homosexuel voulant imposer ces pratiques à nos enfants. Si c’est le cas, gardez vos pratiques dans les limites de vos réseaux », fait observer l’acteur de la société civile, Geoffroy Foumboula Libeka. 

Cette initiative qui heurte les bonnes mœurs et la morale publique a fait poindre des suspicions sur une prétendue implication de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (Unesco) et le ministère de l’Education nationale que dirige Camélia Ntoutoume Leclercq. Laquelle, dans un communiqué rendu public le 20 juin, l’organisation onusienne s’est défendue d’avoir joué un rôle central dans l’introduction de l’enseignement de l’homosexualté dans les programmes scolaires gabonais.  « L’Unesco appuie ses Etats membres en opérant dans le respect de la loi, de la culture et des valeurs religieuses et sociales des pays qu’elle appuie, suivant les orientations de la politique nationale. », a-t-on pu lire. 

L’organisation rejette en effet toute la responsabilité sur l’Etat gabonais via son ministère de l’Education nationale. « Tout au long de sa coopération avec les autorités éducatives des États membres, l’Unesco travaille en concertation étroite avec tous les partenaires de l’éducation dans un esprit de consensus, de participation et de transparence. Il appartient à chaque Etat membre, en toute souveraineté, d’opérer les ajustements ou améliorations nécessaires dans les programmes scolaires », explique le communiqué.  

En revanche, aucune explication du gouvernement. Tout semble indiquer que ce dernier veut éviter les vives tensions qui avaient précédé le vote sur la  dépénalisation de l’homosexualité en juin 2020.

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