Enseignement supérieur : longtemps attendus, les changements à la tête des universités, instituts et grandes écoles arrivent enfin

Une image représentative de la gestion chaotique de l’USTM avec des étudiants dormant à même le sol ©DR

Libreville, le 9 Février 2024 – (Dépêches ). Avec l’arrivée du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) au pouvoir au matin du 30 août 2023, plusieurs secteurs ont connu des bouleversements importants. Encore épargné jusqu’à lors, l’enseignement supérieur vient à son tour de connaître ses changements, notamment par le remplacement des responsables à la tête de toutes les universités et grandes écoles du pays, qui semblaient intouchables.

Ce mercredi 7 février 2024, à la suite du Conseil des ministres présidé par le Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, le secteur de l’enseignement supérieur a enregistré d’importants changements. Universités publiques, instituts et grandes écoles étatiques ont tous connu des bouleversements à leur tête.

Aussi, qu’il s’agisse de l’Université Omar Bongo (U.O.B), la plus grande et la plus prestigieuse université du pays, de l’Université  des Sciences et des Techniques de Masuku (U.S.T.M), de l’Institut National des Sciences de Gestion (I.N.S.G) ou encore de l’Ecole Normale Supérieure (E.N.S), cette volonté de changer les choses à la tête desdits établissements n’a épargné aucune structure d’enseignement supérieur public du pays.

Signalons que ces changements à la tête des universités et grandes écoles publiques sont unanimement salués par l’opinion, mais surtout par les acteurs de l’enseignement supérieur eux-mêmes. Selon de nombreuses indiscrétions, certains responsables de ces universités et grandes écoles semblaient être désormais des roitelets qui faisaient la pluie et le beau temps au sein des établissements dont ils avaient la charge. Non respect des calendriers académiques, non organisation des journées pédagogiques, instrumentalisation des sanctions disciplinaires envers des collègues et les étudiants, exclusions abusives et injustes de nombreux étudiants, le rapport à nombre de ces Chefs d’établissements se résumait à une litanie de plaintes et de récriminations. 

Gageons que les nouveaux promus travaillent à redorer l’image des universités et grandes écoles publiques du pays.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*