Libreville, le 5 juillet 2023 – (Dépêches 241). Quelques jours après la sortie de Jean Ping à Paris où, rencontrant la diaspora gabonaise en France, il a proféré des accusations d’une particulière gravité à l’endroit du président de la République Ali Bongo Ondimba, le Parti Démocratique Gabonais (PDG) est sorti de sa réserve. Le parti au pouvoir, par le biais de Frédérique Massavala Maboumba son porte-parole, s’est dit outré par de telles déclarations qui font présumer chez l’opposant l’existence de troubles psychologiques.
Le 1er juillet dernier, Jean Ping, l’ancien challenger d’Ali Bongo Ondimba présent à Paris depuis plusieurs semaines, a rencontré la diaspora gabonaise. Pendant cette rencontre l’opposant a notamment prétendu que le 30 août, au soir de l’attaque de son QG « le président de la République Ali Bongo Ondimba serait venu lui même en hélicoptère, armé de Bazooka et aurait tiré à à la mitraillette lourde accompagné de Jean Yves LeDrian », a rappelé Frédéric Massavala.
Ce dernier de poursuivre en paraphrasant l’opposant Jean Ping, « Ali Bongo aurait instruit les gens de lui trancher le cou à la hache et d’exhiber sa tête sur un piquet », a-t-il ajouté. Pour le PDG, ces déclarations d’une extrême gravité sont condamnables en ce qu’elles tendent à noircir l’image d’une personnalité politique française du reste ami du Gabon. « Le PDG s’étonne de la légèreté avec laquelle Jean Ping jette l’opprobre sur un haut dignitaire d’un pays ami en l’occurrence M Jean Yves Ledrian qui du reste n’était pas à Libreville à la période indiquée », a-t-il indiqué.
Au regard de la teneur des déclarations du candidat malheureux à la dernière élection présidentielle qui ne sauraient émaner d’une personne mentalement équilibrée, le parti démocratique Gabonais « tout en prenant acte de la vacuité des propos de Jean Ping s’inquiète tout de même de son état psychologique », a-t-il conclu.