Libreville, le 7 juillet 2023 (Dépêches 241). A l’issue du dernier Conseil des ministres qui était organisé à Oyem lundi dernier, le gouvernement a publié la liste des huit conseillers membres de la Haute Autorité de la Communication (HAC). Mais force est de constater qu’à l’heure de la décennie de la Femme au Gabon, aucune ne semble être digne jusqu’à ce jour, d’intégrer cette institution.
Une fois de plus les femmes des médias et de la communication ont été oubliées et ne seront pas représentées dans cette institution de régulation des médias. Ne s’est-il trouvé aucune femme compétente digne d’être propulsée conseiller membre? s’interroge et s’indigne l’ Union des Femmes de la Presse Gabonaise ( UFEPG) sur sa page Facebook. Un post qui vient dénoncer sans nul doute l’exaspération des femmes des médias et de la communication qui semblent oubliées et réclament une meilleure représentativité à la Haute Autorité de la Communication.
Est-ce à dire que la loi des 30% instituant les quotas de femmes aux postes à responsabilités ne concerne pas la HAC? Où semble-t-il, les femmes n’ y ont pas droit de cité à l’heure où notre pays le Gabon est leader en matière de promotion des droits des femmes.
Ne se trouve t-il pas dans la corporation ou dans la société des femmes pétries de talents et d’intelligence capables de discuter et de défendre les droits de la presse à la table des conseillers membres de ladite institution?
C’est l’incompréhension totale pour la corporation qui s’indigne: la HAC est vidée de sa force féminine