Libération du Gabon par l’armée: De la nécessité de signer l’acte de décès du parti-Etat PDG ? 

L’ex Parti au pouvoir doit-il être dissout ? © D241

Libreville, le 4 septembre 2023 – (Dépêches 241). Depuis la prise du pouvoir par l’armée le 30 août dernier, à l’issue d’un scrutin présidentiel controversé donnant Ali Bongo vainqueur avec 64% des suffrages, le Parti Démocratique Gabonais (PDG)  nage dans l’incertitude. Entre silence, reniement de soi et craintes de représailles en tous points légitimes, le parti politique perverti par Ali Bongo est ses lycéens prépubères est sous oxygène, en réanimation et sur le point d’être débranché, pour mourir de sa belle mort après plus d’un demi siècle d’un règne tyrannique qui aura mis le Gabon à genoux. 

Quel avenir pour ce parti-État ayant régné sur le Gabon pendant plus d’un demi-siècle ? Après 56 ans de gouvernance sans partage, le Parti Démocratique Gabonais (PDG) a été chassé du pouvoir par l’armée. Sous la houlette du Général Brice Oligui Nguema et de ses généraux, la garde prétorienne et l’ensemble des corps des forces armées et de défenses ont décidé de mettre fin au régime en place incarné par Ali Bongo Ondimba. Dans le même temps, plusieurs ténors de l’ex-parti de masse ont été arrêtés pour haute trahison et/ou détournements de fonds publics. 

Dans les filets  de l’armée, on compte le Secrétaire général de l’ex-parti unique, Steeve Ndzego Diecko, Michel Stéphane Bonda, ancien ministre et président déchu du Centre gabonais des élections, les écoliers de la « Young Team » incarnés par Jessye Ella Ekogha et plusieurs autres membres du gouvernement. Depuis plusieurs jours, les interpellations se poursuivent et rares sont les militants qui osent s’afficher sur la place publique aux couleurs du parti. Or, à quelques jours des élections générales du 26 août dernier, le zèle, l’indécence et la condescendance étaient à leur paroxysme chez les laudateurs d’Ali Bongo, promettant d’ailleurs d’assurer à leur champion,  une victoire Cash par K.O pourtant conscient de ce que leur « Kevazingo » de pacotille n’aurait pas pu gagner cette élection sans une fraude massive, accompagnée d’une répression sanglante, qu’ils auraient sans vergogne, et sans pudeur, défendu et justifié. 

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le PDG est manifestement en lambeaux, atrophié comme un mouton, vidé de sa substance et lâchement abandonné par ses adeptes et militants. Où se cache donc Rose Christiane Ossouka Raponda et son indécent et impudent « KO Toh… » ? Où se cache Michel Essongue ? Où se cache Alain Claude Bilie-By-Nze,  celui qui par ses positions clivantes et sa communication infamante a longtemps incarné dans ses dérives le régime avilissant d’Ali Bongo Ondimba ? C’est un fait, le Parti Démocratique Gabonais est un vaisseau fantôme. Un vaisseau fantôme, privé des financements et des moyens de l’Etat, qui, sans conteste, doit mourir de sa belle mort. 

Oui ! Un vaisseau fantôme dont il faut nécessairement mettre fin à la vie, en éliminant avec minutie, le larbinisme, la courtisanerie, le clientélisme, le culte de la personnalité, les privilèges indus, les promotions canapés. Des métastases de cette tumeur cancéreuse nommée PDG qui ont rongé et affaibli le Gabon pendant plus de 50 ans et dont il faut nécessairement, définitivement signer l’acte de décès. 

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