
Libreville, le 18 septembre 2023 – (Dépêches 241). Interpellée au soir du 30 août quelques minutes après la proclamation des résultats grossièrement falsifiés par le Centre Gabonais des Élections (CGE), Sylvia Bongo Valentin a été placée en garde à vue. Une fois dans les geôles, l’ex première dame aurait tenté d’entamer une grève de la faim, sans succès.
Arrêtée dans sa résidence de la sablière avec son fils Jallil, la première dame Sylvia Bongo est à ce jour détenue dans un lieu jusque-là tenu secret. Dès le début de sa garde à vue, selon une source avisée, la première dame déchue avait décidé d’entamer une grève de la faim. « Au début, peut-être pour faire pression, elle a refusé de s’alimenter, de manger et de boire que ce soit», nous a indiqué notre source. Peut-être espérait-elle qu’avec cette méthode les nouvelles autorités lui auraient réservé un autre sort. Que nenni.
Ses geôliers lui auraient fait comprendre qu’elle sera seule responsable de son état de santé à venir si elle persiste dans cette initiative, car toutes les dispositions ont été prises pour préserver son intégrité physique. Face au flegme et au stoïcisme des gardiens, Sylvia Bongo Valentin va réviser sa position.
Actrice majeure du dernier septennat d’Ali Bongo Ondimba, Sylvia Bongo Valentin, surnommé la « Grace Mugabe du Gabon » a été déposé par les hommes du général Brice Oligui Nguema dans une soirée où, avec son clan de la Young Team, ils avaient décidé de se maintenir au pouvoir en volant une énième fois les résultats des élections. Si d’aucunes font état d’une garde à vue dans les geôles de la présidence de la République, les nouvelles autorités gabonaises gardent pour le moment secret le lieu de sa détention ainsi que le sort qui lui sera réservé. Quant à son rejeton, Noureddine Bongo Valentin, son avenir pourrait être scellé cette semaine au regard des griefs qui pèsent sur sa personne.